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Mercredi, la Fifa va attribuer l’organisation du mondial de foot de 2034 à la pétromonarchie. L’aboutissement d’années d’efforts du pays et de manigances à la tête de l’instance.
Ça ne devrait être qu’une formalité. Ce mercredi 11 décembre, dans une indifférence quasi générale, les 211 associations membres de la Fifa désigneront les pays hôtes des Coupes du monde masculines de 2030 et 2034 à l’occasion du congrès annuel de l’instance. Le scrutin aux enjeux colossaux, susceptibles de redessiner la carte du foot mondialisé dans la décennie à venir, se déroulera en visioconférence et sans suspense. Le premier créneau sera attribué au trio Espagne-Maroc-Portugal, avec une excursion en Amérique du Sud pour marquer le coup du centenaire de la compétition, dont la première édition s’est jadis tenue en Uruguay. Et la compétition de 2034 ira à l’Arabie Saoudite.
Un état de fait connu depuis un an, lorsque le conseil de la Fifa piloté par l’indéboulonnable Gianni Infantino, qui s’affranchit progressivement de tout processus démocratique, décidait de ne retenir que ces deux dossiers. Celui de l’Arabie Saoudite s’est réglé fissa, après un tour de passe-passe en deux temps. En réussissant à acter le principe d’une édition 2030 tricontinentale, Infantino
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