Tractations
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Les formations réunies mardi à l’Elysée n’envisagent pas de gouverner ensemble, mais n’excluent pas un accord de non-censure. Quant à Emmanuel Macron, il s’est engagé à nommer un Premier ministre d’ici jeudi, et a dit sa «volonté» de ne plus dissoudre avant 2027.
Emmanuel Macron toujours coincé dans sa faille temporelle. Sitôt le gouvernement Barnier renversé par les députés, mercredi 4 décembre, l’Elysée avait fait miroiter la nomination éclair d’un nouveau Premier ministre, peut-être sous vingt-quatre heures, puis laissé entendre que le prochain locataire de Matignon prendrait ses quartiers en début de semaine, le temps de célébrer la réouverture de Notre-Dame. Aux chefs de partis et de groupes parlementaires, réunis mardi après-midi dans le jardin d’hiver de l’Elysée, le Président a enfin promis de désigner le successeur de Michel Barnier «dans les quarante-huit heures». Entre-temps, lors d’un ultime conseil des ministres, ce mercredi, le gouvernement démissionnaire doit présenter un projet de loi spéciale permettant notamment à l’Etat de collecter l’impôt, en l’absence d’un budget voté pour 2025. Pressé de débloquer le schmilblick politique et institutionnel, Macron, qui a d’abord improvisé des entretiens bilatéraux
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