«Noël à Miller’s point» de Tyler Taormina, réveillon en fanfare

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Vu à Cannes

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Brassant une kyrielle de personnages et de scènes de vie le temps d’une fête familiale, le cinéaste livre un conte emballant et enivrant.

Oui, ce serait comme une boule de Noël qu’on secoue dans tous les sens pour affoler le regard, émerveiller, épater. Sont enguirlandés à l’écran une foultitude de petits éclats de vie, de bibelots sur leur 31, de tables endimanchées, de souvenirs de Noël gonflés à bloc et sous amphètes, débordants, étincelants, rattrapés heureusement par la tendresse et la mélancolie. Croiser le regard à hauteur de gamin (visages grimaçants des adultes qui se penchent et collent de gros baisers rouges sur les joues, avalanche de bonbons, jeux vidéo au sous-sol pour fuir les vieux) avec la sagesse du grand ordonnateur, celui qui sait que tout cela ne durera pas, qui attrape au vol l’enfance en hyperglycémie, l’adolescence en plein recul critique, l’âge mûr qui en est suffisamment revenu pour éprouver de la nostalgie, et la vieillesse, carrément, la dépendance, la mollesse alanguie dans un fauteuil.

Tyler Taormina a mis tout ça dans son petit conte de Noël, Noël à Miller’s Point, un film circonscrit dans un luxe de détails qui rappellerait Wes Anderson, n’étaient la vigueur incarnée du réel qui pointe par

Libération

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