Keny Souanto, désabusé et pas qu’un pneu

Keny Souanto, désabusé et pas qu’un pneu

Главная страница » Keny Souanto, désabusé et pas qu’un pneu

Le portrait

Article réservé aux abonnés

Le trentenaire, salarié de l’usine Michelin à Cholet, s’est retrouvé devant la justice après le blocage de l’usine pour protester contre sa fermeture annoncée.

Il n’a pas vraiment demandé à se retrouver en der de Libé. Ni à être pris au piège, en claquettes, chaussettes et jogging, par le flash d’un photographe particulièrement minutieux. Pourtant, Keny Souanto, 30 ans, les épaules larges et un bon mètre 80, se prête gentiment au jeu en cette fin d’après-midi triste et pluvieux de novembre. Par la fenêtre de son logement social sans décoration et à la salle de bains encore bouffée des moisissures d’un dégât des eaux, on aperçoit le quartier Favreau-les Mauges, à Cholet. C’est l’un des quatre «quartiers prioritaires» de cette sous-préfecture du Maine-et-Loire connue pour les exubérances de son maire Gilles Bourdouleix, son club de basket et, plus récemment, son usine qui ferme. Le 5 novembre, cet ouvrier de chez Michelin a appris la fermeture, d’ici à 2026, des sites de Cholet et Vannes (Morbihan), laissant au passage respectivement 955 et 299 salariés comme lui sur le carreau. Non, vr

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Добавить комментарий

Ваш адрес email не будет опубликован. Обязательные поля помечены *