La Cour de cassation argentine confirme la condamnation à quinze ans de prison de Mario Sandoval

La Cour de cassation argentine confirme la condamnation à quinze ans de prison de Mario Sandoval

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La Cour fédérale de cassation de Buenos Aires a rejeté mardi 10 décembre le recours de l’ancien policier franco-argentin Mario Sandoval et confirmé sa condamnation à quinze ans de prison pour l’enlèvement et la torture d’un étudiant, Hernan Abriata, en 1976, pendant la dictature argentine (1976-1983).

L’ancien policier argentin Mario Sandoval assiste au début de son procès pour la disparition d’un étudiant, en 1976, au tribunal fédéral de Buenos Aires (Argentine), le 14 septembre 2022.

Les faits, avait établi la justice en première instance le 21 décembre 2022, constituaient des crimes contre l’humanité. Mario Sandoval avait immédiatement présenté un recours en cassation. Agé de 23 ans à l’époque, il a été accusé d’avoir fait partie d’un commando chargé d’enlever des opposants et de les emmener à l’Ecole de mécanique de la marine (ESMA), transformé en centre clandestin de détention et de torture, et d’où ont disparu environ 5 000 personnes.

« C’est un sentiment de soulagement, alors que nous traversons une période incertaine marquée par le négationnisme et la recherche d’impunité pour les crimes de la dictature, a affirmé depuis Buenos Aires Monica Dittmar, la veuve d’Hernan Abriata. L’angoisse de ne pas savoir ce qui est advenu d’Hernan est permanente, mais la confirmation de la condamnation nous donne l’espoir que la lutte en vaut la peine. »

Les politiques de mémoire malmenées

En 2023, sur le blog qu’il continue de tenir depuis sa cellule, Mario Sandoval s’était réjoui de l’élection à la tête du pays de Javier Milei et de sa vice-présidente, Victoria Villarruel, proche des militaires. Depuis un an, les autorités ont démantelé des institutions chargées du travail de mémoire. C’est le cas de l’équipe d’archivistes des forces armées, qui collaboraient aux enquêtes, et de l’unité d’enquête de la commission nationale pour le droit à l’identité, qui cherchait à identifier les enfants nés en captivité et volés pendant la dictature.

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