:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/5JYRBT6XL5DMHO2KSFEJU43GUU.jpg)
Récit
Article réservé aux abonnés
Dossiers liés
Partie avec 44 personnes de Sfax, en Tunisie, la jeune fille est la seule survivante d’une traversée qui reste toujours aussi périlleuse entre l’Afrique et l’Europe. Sa survie, après douze heures dans l’eau, relève du «miracle».
Pendant de longues heures, elle a flotté dans la nuit froide de la Méditerranée avec pour tout soutien un gilet de sauvetage et deux chambres à air. L’équipage du bateau de l’ONG Compass Collective l’a trouvée par hasard, dérivant dans les vagues, mercredi vers 2 heures du matin. Le bateau Trotamar III se dirigeait vers une autre situation d’urgence lorsque l’équipage a «entendu des appels dans l’obscurité». Agée de onze ans, elle serait la seule survivante d’une embarcation avec à son bord 44 autres personnes parties de Tunisie il y a trois jours. Originaire de Sierra Leone, la fillette «n’avait ni eau potable, ni nourriture et elle était en hypothermie», a détaillé le médecin qui l’a auscultée, ajoutant que la miraculée «était réactive et orientée». Elle aurait passé environ douze heures dans l’eau.
A lire aussi
Recueillie par l’ONG, elle a été débarquée à l’aube sur la petite île de Lampedusa et conduite à l’hôpital. Elle a pu, selon la presse italienne, raconter son odyssée : «Nous étions partis depuis quatre ou cinq jours de Sfax. Nous étions 45 à bord.» Dans une petite embarcation de métal, comme celles désormais régulièrement utilisées par les passeurs car moins chères que les bateaux en bois et plus faciles à construire. Mais beaucoup moins préparées aux terribles conditions météo et de mer agitée, comme c’était le cas pour cette traversée. «Ils sont tous tombés à l’eau, a raconté la fillette. Seuls deux jeunes sont restés près de moi m
Leave a Comment