Le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, accusé d’avoir tenté d’imposer la loi martiale, a déclaré jeudi 12 décembre qu’il se battrait « jusqu’à la dernière minute », accusant l’opposition de provoquer « une crise nationale ».
Le Parlement contrôlé par l’opposition, qui prévoit de soumettre samedi une nouvelle motion pour le démettre de ses fonctions, « est devenu un monstre détruisant l’ordre constitutionnel de la démocratie libérale », a déclaré le président sud-coréen dans un discours télévisé. « Je me battrai avec le peuple jusqu’à la dernière minute », a martelé le dirigeant conservateur, dont la cote de popularité a plongé à 13 % après son coup de force.
- Interdiction de quitter le territoire
Si huit députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP) – la formation de Yoon Suk Yeol – soutiennent cette nouvelle motion, elle pourra être adoptée. A la première tentative, le 7 décembre, seuls deux députés avaient voté pour la motion. Depuis mardi, trois autres ont annoncé qu’ils s’y rallieraient.
- Milliers de manifestants
La pression populaire reste forte : des milliers de manifestants se sont rassemblés mercredi soir devant le Parlement, chantant des chansons de K-pop tout en brandissant des bâtons lumineux colorés et des pancartes réclamant la dissolution du PPP, « qui soutient l’insurrection ».
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