Colère des agricultures : «On a peur que ça dérape», menace le patron de la FNSEA

Colère des agricultures : «On a peur que ça dérape», menace le patron de la FNSEA

Главная страница » Colère des agricultures : «On a peur que ça dérape», menace le patron de la FNSEA
Les agriculteurs en colèredossier

Arnaud Rousseau a évoqué ce jeudi 12 décembre la possibilité de nouvelles actions des agriculteurs avant la fin de l’année, laissant entendre un durcissement des mobilisations consécutif à la chute du gouvernement Barnier.

Des menaces ? Arnaud Rousseau, patron de la puissante FNSEA, premier syndicat agricole français, a annoncé ce jeudi 12 décembre la poursuite «possible» avant la fin de l’année d’actions de protestation des agriculteurs, dont il juge que les demandes ont été laissées sans réponse à cause de la chute du gouvernement Barnier.

Si pour Arnaud Rousseau, «rien ne justifie la violence», il l’a tout de même quelque peu justifiée, au micro de RTL : «Les agriculteurs ont l’impression qu’on se moque d’eux. […] Je sens cette tension énorme. Je ne cautionne rien qui porte atteinte aux biens et aux personnes. Je dis simplement qu’on ne peut pas pousser les gens à bout et s’étonner de réactions qui vont au-delà de ce qui serait raisonnable.» Ajoutant un prophétique : «On a peur que ça dérape.»

«Pas prendre les fêtes de fin d’année en otage»

«A ce stade, on avait dit qu’on ne souhaitait pas prendre les fêtes de fin d’année en otage, parce qu’encore une fois, c’est le moment où les Français vont consommer nos produits dont on est fiers. Mais force est de constater que là, on est dans l’expectative, on ne sait pas où on va et on ne peut pas attendre. Donc, il est tout à fait possible qu’on se remette en action rapidement avant la fin de l’année, a ajouté Arnaud Rousseau sur RTL. Depuis un an, le monde agricole crie sa colère et n’est pas entendu.»

Le patron de la FNSEA en a profité pour interpeller Emmanuel Macron : «On ne peut plus attendre, nous ne voyons pas l’horizon se dégager. Il nous faut des réponses précises, il y a une urgence, je ne sais plus comment le dire.»

Ces derniers jours, une trentaine de députés avaient vu leurs permanences parlementaires murées, recouvertes de peinture ou de fumier à l’appel de la FNSEA par des agriculteurs en colère contre la censure du gouvernement, et avec elle la suspension de promesses réclamées par les syndicats agricoles.

Provoquant une réponse de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet : «La détresse et les inquiétudes, aussi légitimes qu’elles soient, ne sauraient s’exprimer par l’intimidation à l’endroit de représentants démocratiquement élus.»

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Добавить комментарий

Ваш адрес email не будет опубликован. Обязательные поля помечены *

Visiter la France autrement et en neuf adresses

Au cœur des massifs de la Chartreuse, de Belledonne et du Vercors, la ville d’eau d’Uriage accueille les curistes depuis le XIXe siècle. Parmi les édifices remarquables, on trouve la…