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Minisérie
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Un journaliste traqué, incarné par un Colman Domingo impeccable, traverse toutes les strates d’une Amérique malade et fracturée. Un projet ambitieux mais qui manque de souffle.
Au cours du premier épisode, certaines images frappent par leur beauté : un homme court dans une forêt d’arbres secs, se frayant un passage dans les stries du plan. Dans la suite de The Madness, la silhouette robuste de Colman Domingo sera souvent ainsi discrètement enserrée par la géométrie architecturale, de Philadelphie à New York. Il y incarne un homme poursuivi sans relâche, dans une version réactualisée de fictions paranoïaques type le Fugitif, qui ont de beaux jours devant elles à quelques semaines du retour au pouvoir de Donald Trump. Mais il est rare d’en voir, et en particulier sur Netflix, avec un contenu aussi politique : sur les pas de ce héros, journaliste noir accusé du meurtre d’un suprémaciste blanc très haut placé dans le mouvement, on va déambuler dans toutes les strates de la société américaine, des néonazis aux guérilleros antifascistes, des ghettos noirs aux villas de luxe de milliardaires mal intentionnés. Petit à petit, le journaliste traqué remonte la piste vers un puissant conglomérat technologique qui cherche à manipuler, via des influenceurs identita
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