«Il jouait du piano debout», l’original par France Gall ou la reprise par Sasha Sokol ?

«Il jouait du piano debout», l’original par France Gall ou la reprise par Sasha Sokol ?

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L’original/la reprise

France Gall (1980)

En 1980, la chanteuse de 33 ans a déjà plusieurs vies derrière elle. Créature gainsbourienne à ses débuts, sa rencontre avec Michel Berger dont elle devient la muse dans les années 70 la tire de l’oubli dans lequel elle était tombée. Elle enchaîne alors les succès (la Déclaration, Si maman si), trouve un public majoritairement composé de jeunes filles en fleurs, sans pour autant véritablement décrocher la timbale. Tout bascule avec ce titre, hommage à Jerry Lee Lewis et ode aussi à la différence. Un raz de marée avec un 45 tours vendu à plus de 800 000 exemplaires. Le début de la domination du duo Berger/Gall sur la chanson française puisque la même année sort également la Groupie du pianiste que l’on entend pendant l’été 80 sur toutes les radios et dans toutes les discothèques de France mixée à Il jouait du piano debout. Phénoménal.

Sasha Sokol (1991)

Toujours une valeur sûre en mode ­karaoké, et même une belle source d’inspiration pour Elton John qui enregistre un duo avec France Gall, Il jouait du debout piano a pour autant peu généré de reprises. Hormis bien évidemment à la Star Academy. Il faut donc traverser l’Atlantique, direction le Mexique, pour dénicher cette version en espagnol, œuvre d’une chanteuse précoce qui a démarré sa carrière à 17 ans. Elle en a 22 lors de cette adaptation, très éloignée dans le texte de l’original. Il est question ici des tourments d’une relation toxique amour/haine. Enfin c’est comme cela qu’on l’a compris. Rien de bien passionnant. Beaucoup plus amusant le mimétisme vocal de Sasha très proche de la tessiture de France Gall, mais aussi la bande-son pétaradante et ultra-cheap dont on a l’impression qu’elle a été conçue sur des synthés Bontempi. Jovial.

Libération

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