Joyeux Noël, joyeux bordel : «La pile de son pacemaker s’est arrêtée le 24 décembre au matin»

Disputes, train bloqué, grosse gastro… Ils ou elles racontent à «Libé» des fêtes qui ne se sont pas passées comme prévu. Dans le cinquième épisode de notre série, Diane raconte cette journée de réveillon, où pendant les préparatifs, elle a appris le décès d’un membre de sa famille.

Pour ne rater aucun témoignage, aucune histoire, inscrivez-vous à notre nouvelle newsletter «Vécu».

Pour beaucoup, la magie de Noël, ce sont de grandes réunions de famille, des agapes, des cadeaux souhaités au pied du sapin et des embrassades à foison dans la joie et la bonne humeur. Mais, loin des fantasmes d’un jour béni, la dure réalité du quotidien aime parfois se rappeler à nous avec une dispute avec un oncle raciste, une intoxication alimentaire, un repas raté ou une panne de train. Aujourd’hui, l’histoire de Diane (1), 25 ans et cheffe de publicité, et celle de sa famille qui a appris à quelques heures de réveillonner que l’arrière-grand-père, Jacques, était décédé le matin même.

«Le 24 décembre 2020, mes parents, mon frère et moi sommes tous sur le pont pour préparer le fameux repas du réveillon de Noël prévu chez nous, avec la famille de ma mère. Même si on est tous occupés entre le rangement, les courses et le repas à concocter, l’ambiance est chaleureuse. Puis, tout à coup, ma mère reçoit un coup de téléphone de ma grand-mère. Elle raccroche et vient nous annoncer la raison de cet appel : mon arrière-grand-père maternel, Jacques (1), est décédé. La pile de son pacemaker s’est arrêtée le 24 décembre au matin. On est sous le choc. Ça faisait, certes, plusieurs mois qu’il était hospitalisé, mais son état n’était pas inquiétant. Initialem