Cyclone Chido : au Mozambique, au moins 73 morts

Cyclone Chido : au Mozambique, au moins 73 morts

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Le cyclone Chido a fait au moins 73 morts au Mozambique, selon un bilan actualisé diffusé jeudi 19 décembre par l’Institut national de gestion des risques et désastres de ce pays d’Afrique australe.

  • Le décompte des victimes du cyclone au Mozambique a grimpé d’une trentaine de morts en une journée.
  • Le gouvernement mozambicain a décrété deux jours de deuil national, vendredi et samedi.
  • La dépression a complètement détruit presque 40 000 habitations.
  • Environ 330 000 personnes sont affectées par cette catastrophe naturelle, principalement dans la province de Cabo Delgado.

La dépression a poursuivi sa course 500 kilomètres plus loin, jusqu’au Malawi, où les autorités ont enregistré mercredi 13 décès en lien avec la tempête.

Le cyclone le plus violent depuis quatre-vingt-dix ans

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) craint la « propagation par l’eau de maladies comme le choléra, la malaria, la diarrhée », qui sont « particulièrement dangereuses pour les enfants ».

A Mayotte, le président français, Emmanuel Macron, a reconnu qu’il était « vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes » que les 31 morts et plus de 2 000 blessés « officiellement décomptés ».

Une large partie de ce département français, le plus pauvre du pays, demeure privée d’eau, d’électricité et de réseau téléphonique cinq jours après le passage du cyclone le plus violent qu’il ait connu depuis quatre-vingt-dix ans.

Aux Comores, « que des dégâts matériels »

Des rafales de vents dépassant 200 km/h ont balayé les bidonvilles de Mayotte, peuplés de nombreux Comoriens ayant rejoint clandestinement le petit archipel.

Distant de seulement 70 kilomètres, Mayotte, devenu département français en 2011, compte une population officielle pour moitié étrangère, selon les derniers chiffres de l’Institut national de statistiques français. En 2017, ces 123 000 personnes étaient pour 95 % comoriennes. A cela s’ajoutent « 100 000 à 200 000 personnes de plus, compte tenu de l’immigration illégale », d’après une source proche des autorités françaises.

Raison pour laquelle les Comores, qui revendiquent par ailleurs la souveraineté sur Mayotte, ont décrété un deuil national d’une semaine, même si elles n’ont souffert d’aucun décès sur leur territoire. « Il n’y a que des dégâts matériels », a déclaré le président comorien, Azali Assmoumani.

Le Monde

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