Procès des viols de Mazan : un verdict historique mais décevant ? Nos journalistes vous répondent

A l’exception des vingt ans de réclusion criminelle à l’encontre de Dominique Pelicot pour des faits de «viols aggravés», les peines prononcées sont majoritairement en deçà de celles réclamées par les avocats généraux. Pouvait-on s’attendre à mieux ? Nos journalistes Juliette Delage, Marlène Thomas et Stéphanie Harounyan répondent à vos questions sur le verdict de ce procès, en direct à 10h45 sur notre chaîne Twitch.

Devant le palais de justice d’Avignon, le verdict du procès des viols de Mazan a laissé un goût d’inachevé aux centaines de militantes féministes, venues témoigner de leur soutien à Gisèle Pelicot, ce jeudi 19 décembre. Un certain nombre se disent tiraillées entre le soulagement immédiat de les voir tous reconnus coupables – une quasi-anomalie dans un paysage judiciaire où seuls 1 % à 2 % des auteurs de viols sont condamnés aux assises – et l’incompréhension face à des peines en deçà des réquisitions. Pouvait-on s’attendre à autre chose ?

Pour l’heure, la cour n’a pas communiqué ses motivations, qui permettront en temps voulu de mieux comprendre ce verdict. Mais des premiers éléments d’analyse sont d’ores et déjà possibles. Les magistrats ont, dans un premier temps, établi une hiérarchie très claire entre les peines, fixant Dominique Pelicot tout en haut de l’échelle, par rapport aux 50 autres coaccusés. Quels sont les autres enseignements à retenir de ce verdict ultra médiatisé, et plus généralement de ce procès, qui s’est étalé sur plus de trois mois ? Nos journalistes présentes au procès, Juliette Delage, Marlène Thomas et Stéphanie Harounyan, répondent à ces questions, dès 10h45 sur notre chaîne Twitch. Vous pourrez aussi leur adresser vos questions, sur ce procès et ses coulisses, via le Chat, accessible en haut de cette page.