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Tensions
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Un collectif opposé à une convention de «participation citoyenne» signée entre la ville du Morbihan et la gendarmerie a lancé une pétition et organisé un rassemblement. Une habitante mobilisée, récemment auditionnée par la gendarmerie à la suite d’une plainte de l’édile, dénonce une «intimidation».
Le calme du village breton de Locmiquélic, dans le Morbihan, est depuis quelques mois troublé par une inhabituelle mobilisation. Au cours de l’année 2024, des habitants de cette commune, où vivent environ 4 000 personnes, située dans la rade de Lorient, sont entrés en résistance contre un dispositif de surveillance mis en place par la mairie. Comme l’avait raconté Libération à l’occasion d’un reportage publié en février, la municipalité a signé une convention de «participation citoyenne» avec la gendarmerie du coin. Ce document prévoit la désignation de «référents» dans le village, chargés de signaler toute «situation anormale» aux forces de l’ordre.
Au cours de l’année, un collectif d’habitants s’est constitué pour demander au maire, Eric Paturel, des explications sur ce dispositif, voire son abandon. Ce dernier, qui ne revendique pas d’affiliation à un parti politique, a fait le choix de ne pas rendre public le nom des habitants désignés référents. «On n’avait pas vu ce qui avait été annoncé au conseil municipal, on ne savait pas qu’il y avait ce dispositif, se rappelle Lucie Montier, 39 ans. On a commencé à chercher à comprendre ce qu’il se passait, et on a eu très peu d’informations.»
Cette collaboratrice des élus écologistes à la région Bretagne décide avec son collectif de
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