Après les JO 2024, le revers des médailles pour certains athlètes français : démotivation, blues et burn-out

Après les JO 2024, le revers des médailles pour certains athlètes français : démotivation, blues et burn-out

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**Les JO de Paris : un rêve olympique brisé pour Mathilde Gros**

« Quand cela arrive, on se dit que c’est un mauvais rêve et que l’on va se réveiller. C’est une période de deuil, on perd une partie de nous. Tout de suite après Paris, je me suis mise en mode robot pour éviter de trop ressentir cette douleur. »

Le 10 août, dans « son » vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, Mathilde Gros a disparu des radars dès les huitièmes de finale du tournoi olympique de vitesse, deux jours après un revers sur le keirin.

Sept ans qu’elle rêvait du Graal olympique, depuis qu’elle avait allumé les anneaux colorés sur l’esplanade du Trocadéro, dans le sillage de la désignation, en 2017, de Paris comme ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) en 2024.

Sept ans à suer sur les pistes et tous ses espoirs de médaille partis en fumée en quelques coups de pédale. « C’était, entre guillemets, le moment de sa vie à ne pas rater », formule-t-elle.

La valeur plaisir, pourtant au centre de ses priorités depuis ses précédents JO ratés, à Tokyo, en 2021, s’est évaporée avec la pression des Jeux à domicile.

Le Monde

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