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Explosif
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La polémique suscitée par les propos d’Emmanuel Macron dans plusieurs articles du «Monde» donne aux insoumis l’occasion d’augmenter la pression, eux qui appellent depuis cet été à sa démission. Sans le dire clairement, Marine Le Pen espère aussi une accélération du calendrier.
Désormais sans mandat, Jean-Luc Mélenchon a pris l’habitude de venir voir les siens à l’Assemblée nationale. Pour resserrer les rangs ou exalter les troupes, l’insoumis réunit les députés salle Lamartine. Ce mardi 17 décembre, pour la dernière réunion du groupe parlementaire, le triple candidat à la présidentielle est cette fois venu expliquer que tout se passait comme prévu. «On a gagné les législatives, fait tomber Barnier et on est en situation de faire tomber Macron», s’est-il félicité.
Les lieutenants LFI se rengorgent souvent d’avoir trois coups d’avance, l’un des pouvoirs du chef, qui verrait l’avenir plus loin que les autres. Qu’on adhère ou pas à la mystique insoumise, la polémique suscitée par les propos d’Emmanuel Macron précise en tout cas le scénario qu’ils écrivent depuis la dissolution. Dès jeudi soir, la mécanique s’est mise en marche : partout, les soldats demandent la démission du Président, accusé d’avoir dit que «le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou». «Les propos racistes du président Macron le rendent indigne d’exercer sa fonction. Notre appel à la destitution est sur la table, celles et ceux qui sont attachés aux principes de la République doivent s’en saisir», écrit la députée Clémence Guetté. Vendredi en fin d’après-midi, Jean-Luc
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