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Reportage
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Au lendemain du verdict, plusieurs centaines de militantes féministes, majoritairement venues d’Espagne, ont manifesté ce vendredi 20 décembre face au tribunal judiciaire d’Avignon.
Le jour d’après. Elles sont encore là, debout, déterminées, à l’image de celle dont elles scandent une nouvelle fois le nom. «Gisèle nous sommes avec toi !» répètent en chœur les féministes, ce vendredi 20 décembre après-midi. Emergeant au milieu d’une fumée violette vite balayée par le mistral, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées face au palais de justice d’Avignon, où s’est achevé la veille le procès des viols de Mazan. Parmi elles, une majorité de militantes espagnoles venues sur invitation du collectif féministe les Amazones d’Avignon. «Gisèle a permis que tout soit public. A nous de faire en sorte que ce sacrifice ne soit pas vain», a introduit Blandine Deverlanges, fondatrice du collectif, perchée sur un escabeau.
Sous les remparts séculaires où flotte encore leur banderole «Merci Gisèle», les prises de parole et slogans s’enchaînent, tantôt en français, tantôt en espagnol, dessinant par leurs mots entremêlés l’ampleur de l’écho de ce procès. «Elle a bravé sa peur, ce sentiment de se sentir toujours coupable de ce qui nous arrive, pour nous toutes. Nous sommes en dette envers elle. Nous sommes venues lui dire que nous continuerons la lutte», rebondit Pilar Aguilar, présidente du Partido feministas al Cong
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