Aux Pays-Bas, la coalition peine à mettre en œuvre sa politique « stricte » sur l’asile et l’immigration

Aux Pays-Bas, la coalition peine à mettre en œuvre sa politique « stricte » sur l’asile et l’immigration

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Le Premier ministre Dick Schoof, entré en fonction en juillet, avait promis, conformément aux souhaits de son principal allié, le Parti pour la liberté (PVV) d’extrême droite de Geert Wilders, de mettre en place « la politique d’immigration la plus stricte jamais vue » aux Pays-Bas.

Cependant, la série de mesures censées entrer en vigueur avant la fin de l’année se fait toujours attendre, se heurtant à des obstacles juridiques ou divisant les quatre partis au pouvoir.

Jusqu’à présent, seuls les contrôles « aléatoires renforcés » aux frontières ont été rétablis, une mesure destinée à endiguer la migration illégale.

Marjolein Faber, ministre de l’Asile et des Migrations, proche du dirigeant du PVV, fait l’objet de critiques. Son parti a tenté d’imposer une loi d’urgence, qu’il juge nécessaire pour résoudre une prétendue crise de l’asile d’une ampleur sans précédent.

En réalité, environ 38 000 demandes d’asile ont été déposées en 2023, soit 2,1 pour 1 000 habitants, alors que la moyenne européenne est de 2,3 et de 2,5 en Allemagne. Au cours du premier semestre 2024, le nombre de demandes a chuté de 25 %. « L’affirmation selon laquelle de plus en plus de réfugiés viennent aux Pays-Bas par rapport à tous les autres pays est tout simplement fausse », déclare Mark Klaassen, professeur de droit des migrations à l’université de Leyde.

Le Monde

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