Ce combat du siècle approche à grands pas, et opposera Tyson Fury et Oleksandr Usyk.
Fury proche du KO lors du premier combat
Il y a sept mois, à Ryad, Fury a été surpris par Usyk, pourtant moins imposant physiquement (2,06m contre 1,91m). L’Ukrainien a même été le plus proche du KO, lors d’un enchaînement étouffant parti d’un droite-gauche dévastateur.
L’arbitre a été indulgent en ne comptant pas Fury au sol, rétablissant les comptés debout qui n’existent plus. Mais Fury peut-il être battu avant la fin des 12 rounds ?
Peu y croient, même si Lustyk estime que Fury peut gagner avant la limite. “Après, attention, chez les poids lourds ça peut basculer à tout moment.”
Le « bien manger bien dormir » version Fury
Fury a expliqué dans une interview accordée à DAZN cette semaine qu’il n’avait pas parlé à sa femme depuis trois mois rien que pour se préparer.
“Oui, j’ai beaucoup sacrifié. Mais cela en vaudra la peine, à 100 % », a-t-il assuré.
En conférence de presse, il a admis qu’il devrait se montrer « plus concentré et plus intelligent », soulignant en creux que son approche de la première manche n’avait pas été la bonne.
Usyk, le roi des lourds
Pour l’instant, Oleksandr Usyk, devenu après la première manche le premier boxeur à unifier toutes les ceintures de la catégorie depuis Lennox Lewis en 1999, est bien le roi des lourds.
L’Ukrainien débarque en patron, comme il l’a montré lors de la conférence de presse en venant accompagné d’une petite mallette noire contenant des photos du combat du mois de mai… qu’il a demandé à Fury de dédicacer.
Le Britannique a joué le jeu, tout en promettant à son adversaire d’aller admirer le sol de très près samedi. « Tous ceux que j’ai affrontés plus d’une fois ont été mis KO lors de la revanche », a-t-il annoncé.
Rendez-vous au premier son de cloche.
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