:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/AJ4G54WLVZCUBDZKH5RIDVRKQI.jpg)
Reportage
Article réservé aux abonnés
Dans cette commune du Nord conquise en 2020, le maire Patrick Proisy a su maintenir l’union de la gauche malgré les difficultés nationales. Sans toutefois parvenir à décliner, à l’échelle locale, les innovations démocratiques traditionnellement portées par LFI.
«Je ne dis pas qu’on est une ville LFI.» D’emblée, Patrick Proisy, 37 ans, le maire La France insoumise de Faches-Thumesnil, 18 110 habitants dans la banlieue de Lille, rectifie le tir. «D’abord, l’ensemble des élus n’est pas LFI, ensuite cela voudrait dire que tout est gagné d’avance.» Faches-Thumesnil reste tout de même la municipalité la plus grande de France dirigée par un insoumis, ce qui vaut à Patrick Proisy d’être sollicité par les camarades, maintenant que les municipales 2026 sont un objectif pour Jean-Luc Mélenchon. Une bonne chose, estime-t-il, avec l’importance des conseillers municipaux, grands électeurs pour les sénatoriales : «Il n’est pas normal qu’un mouvement comme le nôtre n’ait pas de sénateurs», dit-il.
La ville a été ravie à la droite en 2020 grâce à une union de la gauche composée de socialistes, de communistes et de membres de Génération écologie. La liste concurrente n’avait pas réussi, à l’époque, à surmonter la désaffection du maire centriste sortant, Nicolas Lebas, qui avait préféré se présenter à Lille, sur la liste de la macroniste Violette Spillebout.
La prise est belle, dans une
Leave a Comment