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Dans les starting-blocks
Les dépôts de candidatures étaient possibles jusqu’à ce vendredi 20 décembre en préfecture avant un scrutin qui se tiendra les 12 et 19 janvier 2025.
Ce n’était pas gagné. Alors que onze candidats, contre cinq en juillet dernier, ont déposé leur candidature en préfecture, vendredi 20 décembre, le NFP n’en présentera bien qu’un seul. Les partis de gauche se sont rassemblés derrière la candidature de Lyes Louffok (LFI) pour la législative partielle qui se tiendra les 12 et 19 janvier 2025. Dans la 1re circonscription de l’Isère, le poste est vacant depuis mi-octobre et la démission de l’ex-Insoumis Hugo Prevost, accusé de violences sexuelles en octobre dernier.
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Le groupe des députés LFI à l’Assemblée avait expliqué avoir été saisi fin septembre par le Comité de vigilance contre les violences sexistes et sexuelles du parti «concernant des faits graves à caractère sexuel pouvant relever d’infractions pénales, antérieurs» à l’élection du député et annoncé avoir «prononcé [son] exclusion». Dans la foulée, l’ancien syndicaliste étudiant, âgé de 25 ans, avait également été exclu de la formation politique. «Prenant acte de la décision du groupe la France insoumise – Nouveau Front populaire, j’annonce dès aujourd’hui la démission de mon mandat», avait-il alors réagi.
Après des tension à gauche, un nouveau candidat LFI pour remplacer Hugo Prevost
A la suite de cette annonce, la candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, Lucie Castets, avait un temps envisagé de se présenter, avant de se raviser, ne souhaitant pas siéger avec LFI, exigence du groupe pour lui donner l’investiture. A la suite de cette marche arrière, la France insoumise a investi comme candidat le militant des droits de l’enfant, Lyes Louffok. Une décision qui avait provoqué des tensions à gauche. A l’annonce de la démission d’Hugo Prevost, les insoumis avaient estimé que le choix du candidat qui remplacerait leur ancien camarade leur revenait puisque la circonscription leur avait été attribuée durant l’accord du NFP signé en juin.
Seulement, le PS, et notamment la fédération locale, ne l’entendait pas de cette oreille. Ces derniers martelant que seule une personnalité issue de leurs rangs pouvait permettre de conserver le territoire. Après plusieurs semaines de tensions, Amandine Germain, élue socialiste en Isère, a finalement apporté son soutien à Lyes Louffok après avoir annoncé qu’elle ne présenterait pas sa candidature. Il sera donc le candidat du NFP après avoir aussi reçu le soutien des écologistes ou de Place publique.
Pas de candidature d’Olivier Véran
La circonscription, qui s’étend du centre-ville de Grenoble au Grésivaudan, était le fief de l’ancien ministre de la Santé, Olivier Véran. Ce dernier avait annoncé début novembre qu’il ne serait pas candidat à cette législative anticipée après sa défaite au second tour en juillet dernier. C’est Camille Galliard-Minier, suppléante de l’ancien ministre pendant son dernier mandat, qui sera candidate pour représenter la coalition présidentielle. Alors qu’il avait fini troisième au second tour, Alexandre Lacroix de l’Union des droites pour la République (UDR), le parti d’Eric Ciotti, allié au RN, sera à nouveau candidat en janvier 2025.
Pour les Républicains, Nathalie Béranger, défaite dès le 1er tour l’été dernier, est à nouveau en lice. Parmi les 11 candidats, Rémi Adam, de Lutte ouvrière, s’était lui aussi déjà présenté lors de la précédente élection. Hervé Gerbi, se présente en tant que «Divers Centre» et Gaëlle Offranc-Piret, porte l’étiquette «Equinoxe». Baptiste Anglade est lui candidat du NPA-Révolutionnaires, fraction du mouvement opposée à l’union avec les autres forces de gauche. Trois autres candidatures indépendantes ont été recueillies par la préfecture, celles de François-Marie Périer, de Martine Jarry et de Matthieu Le Morzellec..
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