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L’actrice de 37 ans a déposé vendredi 20 décembre une plainte à l’encontre de Justin Baldoni, réalisateur et co-star du film «It Ends With Us». Elle accuse le cinéaste de harcèlement sexuel mais aussi d’avoir orchestré, pour se venger, une campagne visant à nuire à sa réputation.
L’actrice Blake Lively a déposé vendredi 20 décembre une plainte à l’encontre du réalisateur Justin Baldoni. Ensemble, ils étaient à l’affiche du film It Ends With Us, sorti en août 2024. Blake Lively accuse le réalisateur et acteur d’avoir enfreint à plusieurs reprises les limites physiques qu’elle assure avoir fixées, ainsi que d’avoir tenu des commentaires inappropriés. Enfin, elle l’accuse d’avoir orchestré une campagne ayant pour but de nuire à sa réputation au moment de la promotion du film. La plainte de Blake Lively vise également les producteurs Jamey Heath et Steve Sarowitz, leur studio Wayfarer et trois communicants.
L’actrice accuse le réalisateur d’avoir improvisé des baisers non consentis, et de lui avoir parlé de sa vie sexuelle à plusieurs reprises, notamment au sujet de rapports avec des partenaires dont il n’avait pas eu le consentement. Blake Lively reproche également au producteur Jamey Heath de lui avoir montré des vidéos de sa femme nue, et affirme que les deux hommes sont plusieurs fois entrés dans sa loge alors qu’elle était déshabillée, et parfois même en train d’allaiter.
Le film a enregistré 300 millions de dollars de recettes dans le monde. Dans ce drame romantique, Blake Lively incarne une femme qui se retrouve vivre une relation toxique avec un petit ami violent joué par Justin Baldoni.
«Nous pouvons enterrer n’importe qui»
Dans une enquête du New York Times, au-delà des accusations de harcèlement sexuel, on apprend comment Justin Baldoni a conçu un plan à plusieurs niveaux pour saper la réputation de Blake Lively. Cette campagne à l’encontre de l’actrice californienne serait née après une confrontation en janvier avec l’équipe du film au sujet de ses allégations de harcèlement sexuel contre le réalisateur et le producteur. Comme le rapporte le New York Times, lors de cette réunion où se trouvait le mari de l’actrice, l’acteur Ryan Reynolds, Blake Lively aurait évoqué du «harcèlement sexuel répété et d’autres comportements troublants» de la part des deux hommes.
Si à l’issue de la réunion, les différentes parties s’accordent sur certaines règles à respecter, en vérité, l’équipe de Justin Baldoni lance sa campagne de dénigrement à l’encontre de l’artiste durant la période de promotion du film. Début août, de nombreux contenus négatifs sur l’actrice pullulent sur les réseaux sociaux. Elle est ainsi accusée de ne pas prendre au sérieux le sujet des violences conjugales, élément central dans le film It Ends With Us.
Selon le New York Times, l’influence des communicants de Justin Baldoni sur les articles de presse à charge contre Blake Lively est pour l’instant difficile à évaluer. «Il voudrait qu’elle soit enterrée», aurait écrit un communicant du studio Wayfarer à Melissa Nathan, une experte en gestion de crise qui a travaillé pour l’acteur Johnny Depp au moment de son procès contre son ex-femme, l’actrice Amber Heard. «Nous pouvons enterrer n’importe qui», lui aurait répondu la jeune femme.
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Après le dépôt de la plainte, l’agence d’acteurs WME a décidé de plus représenter Justin Baldoni, mais a conservé son contrat avec Blake Lively. Le cinéaste qui ne cesse de se déclarer «féministe», a nié toutes les accusations qu’il a qualifiées de «complètement fausses» et «scandaleuses». Selon son avocat Bryan Freedman, l’actrice Blake Lively s’en est prise à son client dans le but de se poser en victime et ainsi redorer son blason.
De son côté, Blake Lively espère que son action en justice «contribuera à lever le voile sur ces sinistres tactiques de représailles visant à nuire aux personnes qui dénoncent des comportements répréhensibles et à protéger les autres qui pourraient être ciblés», a-t-elle déclaré dans le New York Times.
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