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Le Libé des animaux
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Si les progrès sur le décryptage de la langue animale font naître l’espoir d’une amélioration des droits de la faune, la philosophe Florence Burgat estime que ce ne sera pas suffisant, tant est ancrée la distinction entre «eux» et «nous».
Tous les articles du Libé des animaux, en kiosque les 24 et 25 décembre, sont à lire ici.
Philosophe et directrice de recherche à l’Ecole normale supérieure à Paris, Florence Burgat développe depuis plus de trente ans une réflexion sur les animaux, leur condition et leurs droits. Et sur l’humanité carnivore. Dans son dernier livre l’Inconscient des animaux (Seuil, 2023), elle s’était notamment intéressée à leur vie affective, mettant en perspective les théories avant-gardistes de Freud sur la psyché des animaux. Pourquoi ne se remettent-ils pas de la perte d’un être aimé ? Pourquoi ont-ils des angoisses, des traumatismes ? Pour Libération, la chercheuse jauge les effets de la révolution actuelle dans le décryptage de leurs langages grâce à l’intelligence artificielle
Grâce à l’IA, nous parvenons à mieux décoder le langage de certaines espèces animales. En quoi cela va-t-il modifier notre rapport aux animaux ?
Nous observons les animaux depuis l’Antiquité, bien
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