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Automobile
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L’annonce précipitée, lundi 23 décembre, du rapprochement des deux constructeurs automobiles japonais ressemble à une tentative désespérée de sauver les deux marques en difficulté face à la concurrence internationale, notamment sur les véhicules électriques.
Bus TV garés lundi 23 décembre devant le Centre des conventions de Tokyo, salle de conférences de presse comble, journalistes tout excités par l’annonce à venir dont ils connaissent déjà la teneur : il y avait longtemps que Nissan n’avait pas suscité autant d’intérêt des médias étrangers que japonais. «Survivre» : c’est le mot qui résume le mieux la raison qui pousse ce constructeur d’automobiles et son compatriote Honda à vouloir s’unir et à le faire savoir très vite, par des fuites précédant des communiqués de presse. Et ce, avant même d’entamer les discussions sérieuses. Si Nissan, en mauvaise posture, réfute la thèse du «sauvetage» par Honda, la réalité oblige à dire qu’on n’en est sans doute pas loin.
Après avoir annoncé début novembre la suppression de 9 000 emplois dans le monde et la fermeture de lignes de production, Nissan est une fois de plus contraint de tailler dans le vif, car le groupe, encore officiellement allié au Français Renault, n’est plus rentable. A force de promotions et primes aux concessionnaires pour mieux vendre ses véhicules aux Etats-Unis, il s’est lui-même enfermé dans une spirale négative, a reconnu il y a quelques semaines son PDG, Makoto Uchida. Pour Honda, il y a moins péril en la demeure, mais comme le signale aussi son patron, Toshihiro Mibe, dans le contexte actuel ultra-concurrentiel, difficile
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