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Répression
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Les autorités de la région administrative spéciale ont émis des mandats d’arrêts et promis des récompenses à ceux qui aideront à l’arrestation de six militants pro-démocratie ayant fui à l’étranger pour échapper à la loi sur la sécurité nationale imposée par la Chine.
Et six de plus sur la liste des personnes recherchées par les autorités hongkongaises. Six fugitifs pour lesquels la police offre un million de dollars hongkongais (environ 124 000 euros) à quiconque fournira des informations sur ces militants pro-démocratie poursuivis dans le cadre des lois sur la sécurité nationale imposées par Pékin. La traque de tout opposant est sans limite dans la région administrative spéciale, de plus en plus verrouillée depuis quatre ans et demi. Elle a même été renforcée en mars avec le vote expéditif d’une nouvelle législation, plus connue sous le nom d’article 23, aussi flou qu’attrape-tout. Il crée une nouvelle infraction, l’«ingérence externe», qui vise la collaboration entre toute personne et des «forces externes».
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C’est à cause de cet arsenal législatif répressif que les six nouveaux militants sont pourchassés par Hongkong. Parmi ceux-ci figurent le commentateur politique et ancien sondeur à l’Institut de recherche sur l’opinion publique de Hongkong, Chung Kim-wah, 64 ans, et Joseph Tay, 62 ans, ancien acteur et fondateur de l’ONG Hongkonger Station, basée au Canada. Ce mardi, la police a
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