:quality(70):focal(3448x3218:3458x3228)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/GDYTNNJB4JHINK3IAATC6LEY2M.jpg)
Reportage
Article réservé aux abonnés
C’était le dernier département breton à en être dépourvu. Depuis fin septembre, le centre de fertilité d’Armor a vu le jour à Saint-Brieuc. Un service de proximité attendu, à l’heure où les demandes d’aide à la procréation ne cessent d’augmenter.
Pas de fioritures. Sur le mur d’une salle d’attente qui respire encore le neuf, seul le tableau couvert de sachets accrochés par des épingles à linge détonne. «Aujourd’hui, je le sens bien», annonce un post-it à côté des petites pochettes de couleurs. A l’intérieur se cachent des vœux, ceux des patientes et patients du centre de fertilité d’Armor, installé au centre hospitalier Yves Le Foll de Saint-Brieuc. On ne dénombre qu’une dizaine de souhaits pour le moment. «Nous avons ouvert à la fin du mois de septembre, c’est encore tout récent», explique la gynécologue Arielle Renaud-Giono, membre de l’équipe fondatrice du projet.
Dans l’aile de l’hôpital rénovée pour l’occasion, les couples hétérosexuels, les couples de femmes et les femmes seules peuvent bénéficier de l’assistance médicale à la procréation (AMP) pour leur désir d’enfant, via l’insémination artificielle ou la fécondation in vitro (FIV). Les femmes peuvent également demander à conserver leurs ovocytes et les hommes leurs spermatozoïdes dans le cadre de la préservation de la fertilité. Auparavant, il était impossible d’effectuer une grande partie de ces opérations dans les Côtes-d’Armor ; «qui étaient un no man’s land médical», décrit la docteure Renaud-Giono. Les personnes devaient se rendre à Rennes, Brest ou Lorient et attendre parfois un an et demi avant leur prise en charge.
L’air serein mais fatigué, Aminata (1) entre dans le couloir du centre de fertilité. Pour cette intérimaire dans l’agr
Leave a Comment