Etre empereur pour Mary Beard, tout un métier

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Histoire

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D’Auguste à Hadrien en passant par Périclès, portrait de groupe des chefs de l’Empire romain. Qui, pour asseoir leur autorité, cultivaient le culte de la personnalité, prenaient part aux guerres, et faisaient preuve de largesses avec leurs sujets

Qu’est-ce que le métier d’empereur à l’époque romaine ? Mary Beard, l’une des grandes spécialistes de l’histoire de Rome, répond à cette question en proposant un portrait de groupe des trente empereurs qui se sont succédé entre Auguste, fondateur de l’Empire au début de l’ère chrétienne, et Alexandre Sévère (assassiné en 235 de notre ère). Ces hommes (aucune «impératrice» ne régna jamais) disposaient d’un pouvoir de nature autocratique considérable qui pourtant, souligne l’historienne, ne suscita aucune forme de résistance ou de tentative de restauration de la République. Comment les empereurs ont-ils pu imposer leur autorité ?

L’Empire romain était un régime militaire et, pour être respecté, l’empereur devait d’abord être un chef d’armée. Bien conscient des risques que faisaient courir des armées mécontentes, Auguste, comme tous ses successeurs, voulut les contrôler. Il s’efforça ainsi de bien traiter les légionnaires en leur attribuant une solde et une retraite, lourde charge financière qui absorbait la moitié des recettes de l’Etat romain. Plus encore, pour s’assurer la loyauté des troupes, l’empereur devait se montrer «un gars comme nous», dit Mary Beard. Autrement dit, s’il ne se lançait jamais personnellement dans la bataille, il logeait pendant les guerres dans les mêmes conditions que les soldats et il se contentait des mêmes rations. Caracalla, qui a

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