Suicide d’un conducteur de TGV : “Un drame humain” pour le ministre des Transports
Le suicide d’un conducteur de TGV, qui s’est jeté de son train en marche le soir du réveillon de Noël, est “avant tout un drame humain“, a assuré jeudi 26 décembre le nouveau ministre des transports, Philippe Tabarot. Le ministre a également déclaré sur l’antenne de RTL que “l’Etat et la SNCF seront aux côtés de la famille” du défunt.
Vers 20 heures, le 24 décembre, le conducteur d’un TGV effectuant un trajet entre Saint-Etienne et Paris s’est donné la mort en sautant du train au niveau de la commune de Crisenoy, en Seine-et-Marne.
Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes du suicide de ce conducteur TGV de 52 ans, qui travaillait très régulièrement sur le réseau des trains express régionaux. Une cellule psychologique a été mise en place.
Mercredi, la SNCF a évoqué un “terrible drame” qui plonge dans le “deuil” toute la famille cheminote. Selon une porte-parole, c’est, “de mémoire“, la première fois qu’un conducteur de train se donne ainsi la mort.
La compagnie ferroviaire a expliqué que le dispositif de sécurité appelé “veille automatique avec contrôle du maintien d’appui” (Vacma) “permet de confirmer la présence active du conducteur en permanence” dans la cabine de conduite du train.
Le conducteur doit ainsi “alternativement appuyer puis relâcher soit une pédale avec le pied soit un contacteur avec la main“. “S’il ne relâche pas la pression toutes les trente secondes ou s’il ne réappuie pas sur le mécanisme au bout de cinq secondes, une alarme très bruyante se déclenche dans la cabine de conduite pour le faire réagir. Il a trois secondes pour le faire. S’il ne le fait pas, les moteurs du train coupent automatiquement leur effort de traction et le dispositif automatique de freinage d’urgence se déclenche en même temps“, a précisé la compagnie.
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