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Enquête
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Si chaque ministère dispose d’un contrôleur budgétaire, il n’existe toujours pas de déontologue chargé de vérifier la salutaire transparence sur les dépenses des membres du gouvernement. Un manque qui entretient les suspicions.
Les voilà donc, les petits nouveaux. En veille de chapon, les ministres promo Bayrou ont découvert leur beau bureau, avec parquet en point de Hongrie et dossiers empilés façon tour de Pise. Mais ont-ils reçu un brief sur les règles concernant leurs frais professionnels ? Dans la galère budgétaire du moment, «l’exemplarité des membres du gouvernement», requise par une circulaire de juillet 2019, est bienvenue : «Les dépenses à caractère personnel ou familial des membres du gouvernement (réceptions privées, repas personnels et familiaux, achats personnels, habillement, etc.) ne peuvent en aucun cas être prises en charge par l’Etat.» Cette circulaire avait été prise par le Premier ministre Edouard Philippe au lendemain de l’affaire François de Rugy révélée par Mediapart, avec les dîners privés aux homards de l’ex-président de l’Assemblée nationale, aux frais du contribuable.
Et depuis ? Au printemps 2021, dans un référé passé sous les radars, la Cour des comptes avait passé à la moulinette les dépenses du cabinet
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