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TRIBUNE
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Alors que le nouveau gouvernement dit faire de l’éducation une priorité, plus d’un tiers des membres de l’Institut universitaire de France appellent à une large mobilisation pour dénoncer le sous-financement de la recherche et l’enseignement supérieur publics et la remise en cause des méthodologies scientifiques.
par Un collectif d’enseignant·es-chercheur·es, membres de l’Institut Universitaire de France
Enseignant·es-chercheur·es actuellement membres de l’Institut universitaire de France, nous bénéficions durant cinq années de conditions favorables pour exercer notre métier. Cette position nous oblige et nous souhaitons dénoncer, avec l’ensemble de la communauté universitaire et à l’occasion de la nomination d’Elisabeth Borne en tant que ministre de l’Education nationale, et de Philippe Baptiste, ministre chargé auprès d’elle de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, les difficultés croissantes auxquelles la recherche et l’enseignement supérieur publics sont confrontés.
Défendre les sciences et les libertés académiques
Il n’est plus besoin de démontrer la multiplication des attaques contre les universités et les libertés académiques mises en œuvre par les gouvernements conservateurs, visant en particulier les recherches sur le climat, la Covid, le genre, l’énergie… En Italie, aux Etats-Unis, en Hongrie ou encore en Argentine, la tentation est grande de mettre au pas ces lieux de savoirs et de réflexions critiques.
En France, la
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