Dans quelques jours, l’Ukraine n’autorisera plus le transit du gaz russe sur son territoire vers les pays européens, a prévenu son président, Volodymyr Zelensky. Une décision qui affectera la Moldavie, la Slovaquie et, dans une moindre mesure, la Hongrie.
- Les importations de gaz en provenance de Russie ont chuté à moins de 10 % en 2023, contre plus de 40 % en 2021. Mais les Etats situés dans l’est du continent restent très dépendants.
- Actuellement, la Russie envoie son gaz vers l’Europe par deux routes : TurkStream et Balkan Stream, et via l’Ukraine en vertu d’un contrat de cinq ans entre Naftogaz et Gazprom, qui doit être coupé au 1er janvier 2025.
- Le volume passant par l’Ukraine s’élevait à 14,65 milliards de mètres cubes en 2023, soit un peu moins de la moitié des exportations totales de gaz russe vers l’Europe.
- L’Autriche, qui importait de Russie cet été encore 90 % de son gaz, a mis fin à sa relation avec Gazprom.
- La Slovaquie souhaite maintenir son contrat avec Gazprom, mais le premier ministre, Robert Fico, s’est rendu à Moscou pour négocier.
- En Moldavie, on se prépare déjà à des coupures de courant, car le pays dépend à 70 % de son électricité de la centrale thermique de Cuciurgan, alimentée en gaz russe via l’Ukraine.
- La Hongrie reçoit l’essentiel de ses importations de gaz russe via TurkStream, et la décision de Kiev ne l’affectera que marginalement.
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