Soucieux d’éviter “un bain de sang” entre les forces de l’ordre et son service de sécurité présidentielle (PSS), le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a accepté de se rendre le mercredi 15 janvier.
Il s’est rendu au bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) à Gwacheon, au sud de Séoul, où il a été arrêté pour une garde à vue de quarante-huit heures. Les interrogatoires sur les accusations d’insurrection ont commencé, et M. Yoon sera incarcéré à la prison de Séoul.
C’est la première fois qu’un président en exercice est arrêté en Corée du Sud.
Près de 4 000 policiers, dont certains d’unités spéciales, étaient mobilisés pour soutenir les agents du CIO dans l’arrestation de M. Yoon, une opération à hauts risques compte tenu de la mobilisation de ses soutiens et de la détermination du PSS à le protéger.
“Pour éviter un incident malheureux et violent, j’ai décidé de me présenter devant le CIO, même si je pense que l’enquête est illégale”, a déclaré le président dans un message vidéo enregistré à sa résidence.
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