Le PS censurera François Bayrou sauf s’il obtient "une réponse claire" sur les retraites

Le PS censurera François Bayrou sauf s’il obtient “une réponse claire” sur les retraites

Главная страница » Le PS censurera François Bayrou sauf s’il obtient “une réponse claire” sur les retraites

François Bayrou a dévoilé ce mardi après-midi sa feuille de route. Lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, le chef du gouvernement a notamment annoncé vouloir “remettre” la réforme des retraites “en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref”, “selon une méthode inédite”, avec un “conclave” de trois mois “sans aucun totem et sans aucun tabou” sur le départ ultracontesté à 64 ans.

Les infos à retenir

⇒ François Bayrou remet la réforme des retraites “en chantier”

⇒ Le PS censurera François Bayrou sauf s’il obtient “une réponse claire” sur les retraites, annonce Olivier Faure

⇒ Des députés insoumis, écologistes et communistes déposent une motion de censure contre François Bayrou

20h15

Le PS censurera François Bayrou sauf s’il obtient “une réponse claire” sur les retraites, annonce Olivier Faure

Le Parti socialiste censurera jeudi le gouvernement de François Bayrou sauf s’il obtient “une réponse claire” sur son exigence de soumettre quoi qu’il en soit au Parlement la question des retraites, déclare ce mardi soir son chef Olivier Faure. “Ce que je demande au Premier ministre, c’est qu’il soit clair et qu’il dise que, qu’il y ait accord ou pas accord” entre les partenaires sociaux, “le Parlement sera saisi de la question des retraites sur la base des propositions qui auront été faites par les uns et par les autres”, dit sur TF1 le Premier secrétaire du PS après la déclaration de politique générale de François Bayrou.

19h30

François Bayrou annonce travailler sur “une taxe anti-optimisation pour les hauts patrimoines”

Le gouvernement travaille sur une “taxe anti-optimisation pour les hauts patrimoines” qui pourrait figurer dans le projet de budget 2025, annonce François Bayrou dans sa réponse aux députés après sa déclaration de politique générale. “Ce qui est une manière de prendre en compte ces patrimoines, (leur) dimension, et d’envisager de vérifier qu’ils n’échappent pas à l’impôt, en les affectant d’un taux de contribution”, ajoute le Premier ministre, qui juge “possible” que cette mesure figure dans le projet de budget.

19h10

Des députés insoumis, écologistes et communistes déposent une motion de censure contre François Bayrou

La présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a déposé ce mardi une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, signée par 57 autres députés, issus de ses rangs mais aussi des groupes communiste et écologiste. La motion, déposée peu après la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre, sera examinée jeudi.

Elle fustige un “déni de démocratie” dans la nomination de François Bayrou et le refus du chef du gouvernement de se plier à un vote de confiance. Elle critique aussi la composition du gouvernement, “à elle seule une provocation justifiant la censure”, avec à l’Education nationale Elisabeth Borne, qui a “brutalisé le Parlement avec 23 recours aux 49.3”, et à l’Intérieur Bruno Retailleau “qui ose parler de Français de papiers”. Les signataires critiquent également le choix de François Bayrou de “reprendre le budget présenté par Michel Barnier”, son prédécesseur renversé par une motion de censure, assumant de “bloquer toute nouvelle mesure fiscale ambitieuse”.

18h15

Le PS a “mis le NFP à terre” en négociant avec le gouvernement, accuse Jean-Luc Mélenchon

Le PS a mis le Nouveau Front populaire “à terre” en négociant avec le gouvernement sur la réforme des retraites, accuse le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, en raillant les concessions “grotesques” accordées selon lui par le Premier ministre François Bayrou aux socialistes.

“Les concessions accordées aux socialistes sont tellement grotesques, on leur laissera le plaisir de vous expliquer en quoi ça consiste”, ironise Jean-Luc Mélenchon devant des journalistes, en appelant ses partenaires de l’alliance de gauche à “voter la censure”, sans quoi ils “soutiendront le gouvernement”, accuse-t-il.

18h00

“Le compte n’y est pas”, affirme le socialiste Boris Vallaud après le discours de François Bayrou

Le patron des députés socialistes Boris Vallaud juge ce mardi que “le compte n’y (était) pas” après le discours de politique générale du Premier ministre François Bayrou, sans indiquer si son groupe, qui réclame la suspension de la réforme des retraites, voterait la censure du gouvernement jeudi.

Face à l’annonce que tout était “négociable” sur la réforme des retraites, y compris l’âge de départ à la retraite à 64 ans, il s’est réjoui de voir sa “demande” satisfaite : “la perspective d’une loi avant l’été, nous la prenons”, ajoute-t-il. Mais “notre objectif demeure l’abrogation”, poursuit Boris Vallaud, refusant l’hypothèse de revenir “à la loi antérieure” s’il n’y a pas d’accord trouvé avec les partenaires sociaux. “Nous demandons que cela revienne devant l’Assemblée nationale”, dit-il.

17h20

Une réunion du groupe PS en fin de journée

Les socialistes se réunissent en fin de journée pour décider de la suite à donner. Le groupe apparaît très divisé sur la marche à suivre : si une grande partie était favorable à une non censure, les esprits se tendent après la déclaration de politique générale. “On n’a même pas eu 10 % de ce qu’on avait demandé”, se lamente un député, négociateur de ces derniers jours. La censure socialiste dès ce jeudi revient sur le devant de la scène.

Par Olivier Pérou

16h50

“Dans deux jours nous voterons la censure” contre Bayrou, assure la cheffe des députés écologistes

Le groupe écologiste et social votera ce jeudi la censure contre le gouvernement de François Bayrou, assure ce mardi sa cheffe de file, Cyrielle Chatelain, “atterrée” par un “discours indigent” et “flou” après la déclaration de politique générale du Premier ministre. “Globalement, au sein du groupe écologiste et social, nous étions atterrés, atterrés par un discours indigent, qui était flou, qui donnait […] des clins d’œil au RN […] La seule chose qu’on a retenue, c’est que le gouvernement ne reviendra pas sur la réforme des retraites, il n’y aura pas de suspension […] L’écologie, c’est 158 mots au bout d’une heure et quart de discours […] Dans deux jours nous voterons la censure”, réagit-elle auprès de la presse.

16h30

François Bayrou : “J’ai foi dans le peuple français”

François Bayrou conclut son discours avec une note d’optimisme : “J’ai foi dans le peuple français. J’ai foi dans ses représentants. Je sais les ressources d’intelligence, de bravoure, de droiture de notre nation lorsqu’elle choisit de surmonter l’épreuve. Notre peuple, notre pays avec son histoire, ont la capacité de se ressaisir.”

16h27

Le déremboursement des médicaments et des consultations médicales “ne sera pas repris”, annonce François Bayrou

Envisagée à l’automne par Michel Barnier puis abandonnée sous la pression du RN, “la mesure de déremboursement de certains médicaments et de consultations” médicales “ne sera pas reprise”, annonce le Premier ministre.

A rebours de ces pistes d’économies, “le gouvernement proposera une hausse notable” des dépenses de santé afin “d’améliorer les conditions de travail des soignants et de protéger les plus fragiles”, affirme François Bayrou dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, confirmant au passage “le remboursement intégral des fauteuils roulants dès 2025”, promesse formulée par Emmanuel Macron il y a bientôt deux ans.

16h25

Agriculture : Bayrou veut “remettre en question” normes et contrôles

François Bayrou mène une charge contre les contrôles et les normes environnementales auxquels les agriculteurs sont soumis, allant jusqu’à qualifier de “faute” les inspections “avec une arme” de l’Office français de la biodiversité. “Je m’engage […] à ce que nous remettions en question les pyramides de normes en donnant l’initiative aux usagers. Ceux que l’on contrôle doivent avoir leur mot à dire sur les contrôles”, déclare-t-il dans son discours de politique générale au lendemain d’une rencontre avec les principaux syndicats agricoles, remontés après un an de mobilisation.

16h20

“Une concertation sur le travail et les salaires”

“Je souhaite que l’on ouvre une concertation sur le travail et les salaires qui reviendra sur la qualité de la vie au travail, sa rémunération et son sens”, annonce le Premier ministre.

16h15

Nouvelle-Calédonie : François Bayrou invitera en janvier les forces politiques à ouvrir des “négociations” à Paris

François Bayrou annonce dans sa déclaration de politique générale qu’il invitera en janvier “les forces politiques” de Nouvelle-Calédonie à ouvrir des négociations à Paris “qui devront aboutir à la fin de ce trimestre”.

L’adoption par l’Assemblée nationale d’une réforme très controversée du corps électoral calédonien avait déclenché des émeutes massives en mai, qui “ont plongé ce territoire dans un profond marasme”, rappelle le Premier ministre, qui souhaite la reprise du “processus politique” sous la houlette du ministre des Outre-mer Manuel Valls.

16h05

François Bayrou veut “reprendre l’étude des cahiers de doléances” rédigés après le mouvement des “gilets jaunes”

François Bayrou souhaite ce mardi “reprendre l’étude des cahiers de doléances” rédigés à l’issue des débats qui avaient suivi les manifestations des “gilets jaunes”, un mouvement “négligé” selon lui. Les “gilets jaunes” ont “dénoncé l’état qu’ils ressentaient de notre société”, “la division du pays entre ceux qui comptent et ceux qui ne comptent pas”, mais “la promesse française suppose que nous puissions abattre le mur qui existe entre les uns et les autres”, affirme le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale. “C’est la raison pour laquelle nous devrons reprendre l’étude des cahiers de doléances”, afin que “s’expriment dans notre société […] les attentes souvent les plus inexprimées, qui sont celles des milieux sociaux exclus du pouvoir”.

16h00

Corse : François Bayrou promet de “respecter” le calendrier “pour aboutir à une évolution constitutionnelle fin 2025”

Le Premier ministre François Bayrou promet ce mardi dans sa déclaration de politique générale de “respecter” le calendrier “pour aboutir à une évolution constitutionnelle fin 2025” pour la Corse. Le processus dit de Beauvau, visant à accorder davantage d’autonomie à la Corse, avait été initié en 2022 par Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, à la demande d’Emmanuel Macron. Mais la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024 a mis brutalement un terme aux discussions, laissant de nombreux élus corses craindre l’abandon du projet.

15h50

Le Premier ministre propose la proportionnelle et le “probable” retour du cumul des mandats

François Bayrou propose ce mardi d’avancer “sur la réforme du mode de scrutin législatif”, avec “un principe de proportionnelle”, soulignant qu’il devra “être enraciné dans les territoires”, lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.

Cette réforme, “probablement”, “nous obligera à reposer en même temps la question de l’exercice simultané d’une responsabilité locale et nationale”, ajoute le Premier ministre, suscitant la protestation de nombreux députés à gauche, plus de dix ans après la suppression du cumul des mandats lors de la présidence de François Hollande.

15h45

François Bayrou relance l’idée d’une “banque de la démocratie”

L’idée tient particulièrement à cœur au Premier ministre. François Bayrou relance le projet de créer une “banque de la démocratie” pour que les partis politiques puissent se financer auprès d'”organismes publics” et pas seulement privés.

Souhaitant que les partis “puissent se financer sans avoir besoin de passer par des stratégies de contournement”, le Premier ministre a dit vouloir “la création d’une banque de la démocratie pour que le financement des partis politiques et des campagnes ne dépende plus de choix de banques privées, mais puisse éventuellement et en recours, être le fait d’organismes publics placés sous le contrôle du Parlement”. “L’argent ne doit pas diriger les consciences et l’argent ne doit pas prendre le pas sur la libre volonté des citoyens”, fait-il valoir.

15h40

François Bayrou annonce la création d’un fonds spécial “entièrement dédié à la réforme de l’Etat”

Le Premier ministre annonce la création d’un fonds spécial “entièrement dédié à la réforme de l’Etat”, estimant que les “1 000 agences ou organes de l”Etat” actuels constituent “un labyrinthe dont un pays rigoureux peut difficilement se satisfaire”.

Ce fonds sera financé par des actifs “en particulier immobiliers, qui appartiennent à la puissance publique de façon à pouvoir investir, par exemple dans le déploiement de l’intelligence artificielle dans nos services publics”, déclare-t-il dans sa déclaration de politique générale.

15h35

La France vise un déficit plus élevé à 5,4 % du PIB et une croissance moindre à 0,9 % en 2025

La France vise un déficit public à hauteur de 5,4 % de son PIB en 2025, supérieur à la projection du précédent gouvernement (5 %), et abaisse sa prévision de croissance à 0,9 % cette année contre 1,1 % avant que Michel Barnier ne soit renversé, annonce François Bayrou.

“Les prévisions de croissance à la suite en particulier de la crise née du vote de la motion de censure (du gouvernement Barnier, ndlr) ont toutes été revues à la baisse”, dit-il lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée. “Des économies importantes seront proposées pour la suite”, ajoute-t-il.

15h30

François Bayrou remet la réforme des retraites “en chantier”

Le Premier ministre annonce qu’il remet la réforme des retraites de 2023 “en chantier, en réunissant les partenaires sociaux “dès vendredi”. François Bayrou assure qu’il n’y a “aucun tabou, pas même l’âge” de départ, évoquant un “conclave” de trois mois pour réviser la réforme phare d’Emmanuel Macron en 2023.

Devant l’Assemblée nationale, le chef du gouvernement explique qu’il va “demander à la Cour des comptes une mission flash de quelques semaines” en vue d’établir “un constat” fondé sur “des chiffres indiscutables”, relevant qu'”une fenêtre de tir s’ouvre” d’ici à l’automne. Les “pistes” identifiées par les partenaires sociaux “méritent toutes d’être explorées”, ajoute François Bayrou, en annonçant la création d’une “délégation permanente” et en précisant que, faute d’accord, la réforme actuelle s’appliquera.

15h20

“Il faut nous ressaisir pour adopter sans tarder” les projets de budget de l’Etat et de la Sécurité sociale

“Il faut nous ressaisir pour adopter sans tarder les deux budgets de l’État et de la Sécurité sociale”, tombés avec la censure le 4 décembre du gouvernement précédent, affirme François Bayrou.

“Cette précarité budgétaire, nous la payons tous au prix fort, entreprises, investisseurs, familles, contribuables, emprunteurs”, souligne le Premier ministre, en invitant aussi les forces politiques à “mettre en place les conditions de la stabilité qui impose de se réconcilier, ce dont le pays a tant besoin et que ses citoyens ne cessent de réclamer”.

15h15

“Tous les partis de gouvernement” ont “une responsabilité dans la situation” d’endettement de la France

François Bayrou n’épargne personne lorsqu’il déplore l’état d’endettement du pays. “Tous les partis de gouvernement, sans exception, ont une responsabilité dans la situation créée ces dernières décennies”, affirme François Bayrou.

“La France, dans son histoire, n’a jamais été aussi endettée qu’elle l’est aujourd’hui. Et j’affirme qu’aucune politique de ressaisissement et de refondation ne pourra être conduite si elle ne tient pas compte de cette situation de surendettement et si elle ne se fixe pas comme objectif de la contenir et de la réduire”, ajoute-t-il.

15h10

François Bayrou : “On est contraints au courage”

François Bayrou débute son discours de politique générale dans un hémicycle plein à craquer. “84 % des Français jugent que le gouvernement ne passera pas l’’nnée. Il m’’rrive de me demander où les 16 % restant trouvent la source de leur optimisme. Au risque de vous surprendre, je crois que cette situation est un atout. On est contraints au courage”, entame le Premier ministre, selon qui “l’’njonction que le pays nous assigne”, c’’st “retrouver la stabilité”.

14h50

La proposition d’Olivier Faure à François Bayrou

Censurer ou pas ? Les députés socialistes, qui n’ont pas encore obtenu le scalp de la réforme des retraites – ni sa suspension – dans les négociations de ces derniers jours avec le gouvernement, marchent sur un fil. Ils attendent encore que François Bayrou donne des gages lors de son discours, et notamment engage l’ouverture d’une conférence sociale… dès vendredi. C’est la proposition faite par Olivier Faure, hier soir, au Premier ministre François Bayrou. “La CFDT dit oui, et la CGT est encore hésitante mais allante”, selon une source socialiste. Voilà pourquoi les députés PS pourraient ne pas censurer dès ce jeudi 16… Contrairement aux écolos et aux Insoumis. Si rien de tout cela n’est annoncé, alors ils se réservent la possibilité de voter la censure lors des discussions budgétaires.

Par Olivier Pérou

14h40

Fin de vie : la présidente de l’Assemblée demande que le texte soit débattu à partir du 3 février

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a demandé ce mardi au gouvernement que le texte sur la fin de vie soit examiné à partir du 3 février, comme s’y était engagé le précédent gouvernement.

“Sur la fin de vie, nous avons déjà perdu six mois alors que ce texte important aurait dû être voté le 18 juin dernier”, a-t-elle souligné à l’occasion de ses voeux aux parlementaires, avec à son côté le président du Sénat Gérard Larcher, et le Premier ministre François Bayrou. “Le gouvernement précédent s’était engagé à inscrire ce texte à l’ordre du jour le 3 février prochain. J’attends que le gouvernement honore cet engagement”, a-t-elle ajouté sous de timides applaudissements. “Les Français nous attendent depuis d’ores et déjà trop longtemps”.

13h30

Un bureau national du PS en cours

Vont-ils arriver à bon port malgré les écueils ? François Bayrou et les socialistes semblent proches ce mardi d’un accord de non censure, en échange d’une renégociation rapide de la réforme des retraites et de concessions budgétaires.

Les socialistes sont actuellement réunis en Bureau national (direction) depuis 13 heures, soit deux heures avant la déclaration de politique générale de François Bayrou qui dévoilera devant l’Assemblée nationale ses intentions.

Olivier Faure a rapporté ce matin sur BFMTV avoir obtenu “un nombre de concessions […] remarquables” sur le budget “parce qu’elles permettent de rompre avec ce que nous avons censuré, c’est-à-dire le budget Barnier”. A Matignon, on se veut plus prudent. “Tant que c’est pas topé avec le PS, c’est pas topé. Mais il y a une volonté d’y arriver”, confirme-t-on.

13h00

“La suite du quinquennat se joue mardi” : l’heure de vérité face au Parlement

La déclaration de politique générale, passage obligé de tout chef de gouvernement, a changé de nature depuis la dissolution.

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Par pragmatisme ou pour limiter les risques, François Bayrou assume de rester en retrait des négociations sur le budget, laissant ses poids lourds à la manœuvre pour tenter d'obtenir une non-censure de la gauche sans froisser ses partenaires.
Par pragmatisme ou pour limiter les risques, François Bayrou assume de rester en retrait des négociations sur le budget, laissant ses poids lourds à la manœuvre pour tenter d’obtenir une non-censure de la gauche sans froisser ses partenaires.

12h50

“Pas de suspension” de la réforme des retraites mais une renégociation

Il n’y aura “ni suspension ni abrogation” de la réforme des retraites mais une renégociation pendant trois mois environ, soit avant un nouveau changement de classe d’âge pour le départ à la retraite, a dit François Bayrou lors d’une réunion ce mardi matin à Matignon, selon plusieurs participants.

“La date butoir pour obtenir un changement (de classe d’âge) c’était septembre, donc il faut que les partenaires sociaux aient terminé leurs travaux avant”, soit “avant l’été” pour rendre “effectives” leurs conclusions, et dans ce cas “la suspension n’est plus nécessaire”, a détaillé un des participants. Le Premier ministre a réuni ce matin à Matignon plusieurs représentants de groupes parlementaires soutenant son gouvernement.

Ces derniers jours, le PS réclamait justement une “suspension” de la réforme, à défaut d’une abrogation. Alors que les négociations paraissaient lundi soir dans l’impasse, Olivier Faure avait fait savoir ce mardi matin sur BFMTV qu’il avait fait une “proposition” de compromis dans la nuit à François Bayrou, se disant alors proche de “conclure” un accord avec le Premier ministre.

12h45

Le jour J pour François Bayrou

Le Premier ministre doit prononcer sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale à 15 heures cet après-midi, l’occasion pour lui de dévoiler son programme. François Bayrou est surtout attendu sur le budget pour 2025 et la réforme des retraites, après de longues tractations avec la gauche.

Comme le veut l’usage, Elisabeth Borne, en tant que numéro 2 de l’actuel gouvernement, sera chargée de lire son texte en parallèle au Sénat.

L’Express

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