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Quatre ans jour pour jour après avoir supprimé le compte de Donald Trump, Mark Zuckerberg se renie et rejoint le futur président américain et son allié Elon Musk dans leur croisade funeste du «free speech». Une allégeance, une vassalisation qui en dit long sur l’état d’esprit des milliardaires de la tech américaine.
Dans une vidéo de cinq minutes, le propriétaire de Meta annonce une série de décisions visant à refaire de Facebook, Instagram et Threads des espaces dont la «liberté d’expression» serait la clé de voûte, un principe vital manifestement supérieur à toute considération démocratique. Fin des programmes de fact-checking, déplacement de ces équipes en charge de la sûreté au Texas pour éviter la loi californienne, changement dans les algorithmes de modération pour être plus permissif, notamment sur les sujets comme l’immigration ou le genre : la charge contre l’intégrité de l’information est féroce. Autant que pour ce que ce discours annonce, cette vidéo gagne à être étudiée en détail par la révélation doctrinale, pour la vision du monde de Zuckerberg qu’il permet.
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