«La Rivière des sens», flamme au foyer

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Un cheval à belle crinière. Une petite fille face caméra et la voix off, le journal intime. Un coït parmi les hautes herbes – la petite fille est devenue adulte, la protagoniste d’un film de sexe. Un cerf-volant. Les tâches ménagères, la gym, les étreintes, la cuisine, et la baise, soit filmée visages à deux millimètres (selfie-sexe), soit regard caméra que le moindre acteur porno ou la moindre camgirl connaît maintenant par cœur, sait doser, entre spectacle du plaisir et maîtrise de son image. La Rivière des sens est officiellement un film de confinement, tourné clandestinement dans la ville de Yanjiao, sur le rivage de la rivière la séparant de Pékin, durant l’épidémie de Covid. Femme d’intérieur, être de silence et de désœuvrement, du rituel et du jouir, Yang Fan (Yuan Tian) livre à la caméra de Xue Ma, la cinéaste voyeuse ou partenaire (film-manifeste pour un cinéma échangiste ?) l’essentiel de son «intérieur», le visage de son plaisir entre ses murs et entre ses deux amants à tour de rôle.

On ne sait combien de films homemade porn et de sextapes se sont multipliés exponentiellement pendant le confinement mondial. Il doit exister des études, il faudrait comparer. Ce long métrage parvient jusqu’en salle, un peu seul pour en juger, tentative d’elevated por

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