Sabotage des gazoducs Nord Stream : nouvelles études révèlent une augmentation des émissions de méthane
Selon trois études (une dans Nature et deux dans Nature Communications), la quantité totale de méthane libérée reste « incertaine », tout comme ses conséquences sur l’environnement marin.
Cependant, il s’agit de « la plus grande émission de méthane libérée à partir d’un seul événement passager » jamais rapportée, souligne dans Nature le chercheur Stephen J. Harris, associé à l’Observatoire international des émissions de méthane du programme des Nations unies pour l’environnement. Bien que significative, elle représente « 0,1 % des émissions de méthane anthropiques pour 2022 », selon Stephen J. Harris.
Les premières évaluations dans les jours suivant le sinistre allaient de 70 000 à 300 000 tonnes. Les nouvelles études se sont basées sur des données atmosphériques, des images satellitaires, des observations marines et des mesures aériennes.
Dans un autre article de Nature Communications, Martin Mohrmann de la fondation du plongeur et chasseur d’épaves Carl Douglas, Voice of the Ocean, suggère que 14 % des eaux de la Baltique présentent encore des concentrations de méthane cinq fois supérieures aux niveaux moyens.
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