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Après quinze mois de guerre dévastatrice, qui a fait plus de 46 500 morts, Israël et le Hamas ont convenu mercredi d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Cet accord, qui doit encore être ratifié par le gouvernement israélien, prévoit notamment une augmentation de l’aide humanitaire destinée à cette enclave meurtrie par le conflit. Caroline Seguin, coordinatrice d’urgence pour Médecins sans frontières, a passé près de deux mois dans la bande de Gaza, de fin octobre au 20 décembre. Elle déplore un accord tardif alors que le territoire ressemble désormais à «un champ de ruines».
Comment accueillez-vous l’annonce de la trêve dans la bande de Gaza ?
Nous sommes soulagés qu’il y ait enfin une trêve, mais nous restons prudents. Ce n’est qu’un cessez-le-feu temporaire, pas un accord de paix qui conduirait à un arrêt définitif de la guerre. Tout dépendra de la façon dont cette trêve sera mise en œuvre sur le terrain. Depuis le début de la guerre, Israël et les Etats-Unis ont annoncé à plusieurs reprises une augmentation de l’aide humanitaire, qui ne s’est pas produite sur le terrain. La situation n’a fait qu’empirer.
A quoi ressemblait la bande de Gaza lors de votre dernier séjour ?
C’est un paysage de désolation, une alternance entre des champs de ruines et d’immenses camps de déplacés où
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