:quality(70):focal(794x350:804x360)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/EY5OOBMWNJDSJKEJVPJFQTSPXA.jpg)
Des flammes inarrêtables mettent en péril un havre scientifique en plein cœur de l’océan Indien. Mercredi 15 janvier, un incendie s’est déclaré sur l’île d’Amsterdam, petit territoire de 58 km² administré par les Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) abritant la base permanente Martin-de-Viviès, où 31 personnes ont été évacuées en urgence très tôt ce jeudi 16 janvier au matin, heure locale. Le feu, d’origine encore inconnue, s’est déclenché tout au nord de l’île d’origine volcanique aux falaises abruptes, tout à côté de l’observatoire de mesures de pointe Bénédicte, situé à environ 2,5 km de la «base de vie» des quelques occupants (scientifiques, services civiques et militaires) d’Amsterdam.
Favorisé par un vent fort, l’incendie s’est rapidement propagé via la végétation en direction de cette zone de bâtiments et l’ordre a été donné de procéder à la mise en sécurité de la trentaine de personnes en les embarquant sur l’Austral, un bateau de pêche français qui était en activité non loin de là, au milieu des eaux entre l’Australie et l’Afrique du Sud. Un navire ravitailleur des Taaf nommé le Marion-Dufresne, qui était en mission dans l’archipel Kerguelen (localisé plus au sud) pour le compte de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, est attendu vendredi 17 janvier au soir pour récupérer les personnes réfugiées sur l’Austral.
Le feu continue sa propagation
«Le personnel est en sûreté, c’était notre priorité absolue», <
Leave a Comment