Cessez-le-feu à Gaza : Biden et Trump, l’alliance des contraires

Avec ses haines tenaces, ses fanatismes religieux et ses guerres en cascade, le Proche-Orient, en général, et le conflit israélo-palestinien, en particulier, ont toujours offert aux diplomates, même les plus chevronnés, plus de désillusions que de victoires éclatantes. Dans cette chronique jalonnée d’espoirs de paix avortés, jamais leur mission n’avait paru si ardue – et si cruciale – qu’après ce funeste 7 octobre 2023, quand le massacre du Hamas, le plus sanglant de l’histoire d’Israël, entraîna en représailles une campagne militaire à Gaza d’une brutalité et d’une ampleur inégalées pour les Palestiniens.

Bien que trop tardif et d’une fragilité évidente, à l’image des atermoiements de jeudi autour d’une réunion du cabinet israélien, l’accord de trêve annoncé mercredi soir à Doha, censé entrer en vigueur dimanche, marque une percée indéniable. Si elle résiste aux provocations et aux ultimes surenchères, cette trêve devrait, dans les jours et semaines à venir, permettre la libération des otages israéliens détenus à Gaza en échange de celle de prisonniers palestiniens, tout en mettant fin aux bombardements de Tsaha

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