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Même en rêve, les Libanais n’auraient pu imaginer qu’en l’espace de quelques jours ils auraient Joseph Aoun comme président et Nawaf Salam comme Premier ministre – deux hommes incarnant la résurrection inespérée d’une République libanaise moribonde.
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Dans le discours d’investiture prononcé devant le Parlement quelques minutes après son élection, Joseph Aoun (sans lien de parenté avec son prédécesseur, Michel Aoun) avait annoncé la couleur. Etat de droit, justice, redressement économique, cohésion nationale, des mots longtemps vidés de leur sens soudain redevenus réels dans la bouche de l’ex-général en chef de l’armée. C’était la voix du Liban des origines, celle de l’indépendance, du pacte entre les différentes communautés du pays, de la promesse d’un Etat équitable pour tous.
Dans l’histoire, les choses n’ont jamais été aussi idylliques que cela, chrétiens maronites et musulmans sunnites ayant systématiquement marginalisé les musulmans chiites pour se partager l’essentiel du pouvoir. Mais bon. En se remettant sous l’étendard de la Nation juste et égale pour tous, l’homme qui apparaissait pour la première fois en costume c
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