Quand «Libération» rencontrait David Lynch

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Libé a tellement aimé David Lynch qu’on l’a souvent croisé. Dès 1984, nous étions allés nous perdre sur le tournage fleuve de Dune au Mexique pour le voir à l’œuvre… Première vraie interview, en juin 1992 : après le jugement sévère du festival de Cannes (qui l’avait palmé d’or deux ans plus tôt) sur Twin Peaks, le film, David Lynch fait appel dans Libération. «Qui a tué Twin Peaks ?», titrait-on alors. Une rencontre qui se termine par cette sentence du maître : «Vous avez tout compris.» Ce qui, venant de lui, n’est pas la moitié d’un compliment.

L’interview de 1992

Deux ans plus tard, la ressortie d’Eraserhead est une bonne occasion d’aller prendre des nouvelles du cinéaste. On le retrouve dans ses bureaux de Hollywood, paquet de cigarettes sur la table, nostalgique : «Je voudrais tellement retourner à des choses plus petites, des projets plus modestes et contrôlables. J’ai ce désir de disparaître et de devenir quelqu’un d’autre…»

La rencontre de 1994

En novembre 1999, en promotion pour la sortie d’Une histoire vraie, le cinéaste accorde une longue rencontre à Libération. Entre deux bouffées d’American Spirit, il défend son film : «Il ne s’y passe pas grand-chose, concède-t-il, donc tout devient important.» Et parle de son nouveau feuilleton dont le pilote a finalement été refusé par la chaîne ABC. Le nom de ce projet qui semble enterré ? Mullholand Drive…

L’interview de 1999

2001 démarre en fanfare pour Lynch dans Libé. Le 3 janvier, de passage à Paris. Il prend le temps d’une grande interview en dehors de toute promotion. Il n’a rien à vendre et lève le voile sur ce Mulholland Drive en devenir mais aussi sur sa pratique de cinéaste. Une rencontre rare.

L’entretien-fleuve de 2001

Changement de décor en 2003. C’est dans le Maryland que Libé retrouve Lynch… dans une conférence pour la paix dans le monde où intervient depuis l’Inde le gourou Maharishi Mahesh Yogi. Le portrait que le journal publie en dernière page le décembre 2003 est celui, inattendu, d’un cinéaste apaisé par la méditation transcendantale.

Le portrait de 2003

Ça valait bien le coup de retourner le voir, en 2008 pour un nouveau portrait. Le cinéaste vient de sortir son autobiographie-manifeste. Et la rencontre qui en résulte est disons… déroutante.

Le portrait de 2008

Libération

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