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Si j’ai bien compris, il y a foule pour espérer que la présidentielle de 2027 ait lieu en 2025. Comme ça, on serait fixé plus vite sur les questions qu’on nous serine : qui sera candidat de la gauche ? de la droite ? qui va gagner ? L’idée serait que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon soient candidats pour la quatrième fois (à eux deux, ça ferait huit). Sauf que, et pour le coup on le comprend, Emmanuel Macron dit en gros face au désastre ambiant : «Si ça continue, je ne vous flanquerai pas ma démission quand même». On ferait pareil si on était à sa place où il y a cependant plein d’autres choses qu’on n’aurait pas faites. Il doit trouver préférable d’être président de la République, détesté et avec son pouvoir bouffé de tous côtés, qu’ex-président de 47 ans, détesté et ployant sous le temps libre à ressasser tout ce qu’il a raté. Là, il a encore allocutions présidentielles et conseils des ministres pour étourdir de recommandations les uns et les autres. «On ne donne rien si libéralement que ses conseils», a écrit La Rochefoucauld.
Alors, cette élection de 2027, en quelque année qu’elle ait lieu ? A gauche, à part les insoumis (et encore, il doit bien y avoir quelques insoumis parmi eux), socialistes, communistes et écologistes redoutent que Jean-Luc Mélenchon rafle encore la candidature. Personne ne les empêche de se présenter, mais si c’est pour se prendre une nouvelle raclée. Au pire, Olivier Faure ne fera que 1,75 % de moins qu’Anne Hidalgo, si absolument personne
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