Chambres mortuaires saturées à l’hôpital de la Timone à Marseille : «Nous avons été obligés de déposer un préavis de grève pour être entendus»

Chambres mortuaires saturées à l’hôpital de la Timone à Marseille : «Nous avons été obligés de déposer un préavis de grève pour être entendus»

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A l’ombre d’un bâtiment, la clim d’un camion frigorifique ronronne dans un coin discret de l’hôpital de la Timone. Déployé en urgence, le véhicule sert à la conservation temporaire de défunts que la morgue ne peut accueillir. A Marseille, les hôpitaux publics de Marseille (AP-HM) – l’Hôpital Nord et celui de la Timone – ont déposé ce vendredi 17 janvier un préavis de grève à l’appel du syndicat Force ouvrière (FO), qui dénonce cette saturation des chambres mortuaires. Celui-ci courra tant que les moyens supplémentaires – l’achat d’un container frigorifique et le recrutement de deux agents – promis jeudi par la direction générale ne seront pas déployés.

Pic de suicides de fin d’année

La situation est urgente. Alors que la chambre mortuaire de la Timone peut habituellement accueillir 74 défunts, on en dénombre actuellement 82 sur site. En cause, détaille Nicolas Sousse, représentant du syndicat Force ouvrière : l’intensification de l’épidémie de grippe et l’habituel pic de suicides de fin d’année, auxquels se sont ajoutés des corps en attente d’autopsie dans le cadre d’enquêtes judiciaires et des délais d’attente plus longs que d’ordinaire au crématoriu

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Éric Lombard : des Gracques à Macron, le nouveau ministre est un néolibéral à l'ancienne Le nouveau ministre de l'Économie, Éric Lombard, est un pur produit de l'élite française. Diplômé de l'ENA et de Sciences Po, il a fait ses armes à la Cour des comptes avant de rejoindre le secteur privé. Il est aujourd'hui président de la Caisse des dépôts et consignations, l'un des plus gros investisseurs institutionnels en France. Lombard est un néolibéral convaincu, qui croit au libre marché et à la réduction de l'intervention de l'État dans l'économie. Il a notamment été un fervent partisan de la loi travail de 2016, qui a assoupli le droit du travail en France. Sa nomination au poste de ministre de l'Économie est donc un signal fort envoyé par Emmanuel Macron, qui souhaite poursuivre sa politique de réformes libérales.

Éric Lombard : des Gracques à Macron, le nouveau ministre est un néolibéral à l’ancienne Le nouveau ministre de l’Économie, Éric Lombard, est un pur produit de l’élite française. Diplômé de l’ENA et de Sciences Po, il a fait ses armes à la Cour des comptes avant de rejoindre le secteur privé. Il est aujourd’hui président de la Caisse des dépôts et consignations, l’un des plus gros investisseurs institutionnels en France. Lombard est un néolibéral convaincu, qui croit au libre marché et à la réduction de l’intervention de l’État dans l’économie. Il a notamment été un fervent partisan de la loi travail de 2016, qui a assoupli le droit du travail en France. Sa nomination au poste de ministre de l’Économie est donc un signal fort envoyé par Emmanuel Macron, qui souhaite poursuivre sa politique de réformes libérales.

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