:quality(70):focal(2793x2252:2803x2262)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/GG5TI7YQFBAS5KMDHZ7Q3A4JJY.jpg)
Ylan est ce que l’on appelle un joyeux luron. Derrière les platines en libre-service de la cave du BAF (Bar à fromage) dans le Xe arrondissement de Paris, il sourit comme un gosse, les joues rougies. L’effort, le froid, l’alcool ? Les trois, mon capitaine. «Je me suis un peu avancé et j’ai commandé une pinte sur la route», glisse avec malice l’accro au running, 23 ans, arborant le maillot fluo des 20 km de Paris. Dans le froid sec de ce mardi soir de janvier, il vient d’avaler six kilomètres avec le Food Runners Club. Chaque semaine, ils se retrouvent pour courir puis manger ensemble. Un coup une pizza, l’autre un burger, une mousse au chocolat… Au son entêtant d’Around the World des Daft Punk, la quarantaine de présents reprend son souffle et enlève bandeaux, CamelBak et gants pour s’attaquer à la récompense du soir : une raclette à volonté. Too much ? «Je fais toujours tout à outrance : manger et courir», dit le moustachu, en haussant les épaules.
Depuis la fin de l’automne, les groupes de course à pied alliant sport et dégustation sucrée ou salée se multiplient. Depuis sa création fin novembre, le Food Runners Club fait un carton avec 12 000 followers sur Instagram, 600 personnes sur liste d’attente le week-end. Il s’est lancé dans le sillon du
Leave a Comment