Pour Mélenchon, le PS reste un «allié» mais n’est plus un «partenaire»

Pour Mélenchon, le PS reste un «allié» mais n’est plus un «partenaire»

Главная страница » Pour Mélenchon, le PS reste un «allié» mais n’est plus un «partenaire»

On s’en doutait un peu mais il le confirme : invité ce dimanche midi du Grand Jury RTL-Le Figaro-Public Sénat-M6, Jean-Luc Mélenchon, a jugé que le Parti socialiste n’était plus un «partenaire» après sa décision de ne pas voter la motion de censure. «C’est un allié. Et encore, de circonstance», a précisé le chef de file de La France insoumise qui tire à boulets rouges sur la formation, qu’il a quittée en 2008, depuis le choix des troupes d’Olivier Faure à l’Assemblée de ne pas se joindre aux insoumis, aux écologistes et aux communistes pour tenter, la semaine dernière, de renverser le gouvernement de François Bayrou.

«Ils ne votent pas les censures mais sont dans l’opposition, personne n’y comprend rien», a ajouté le triple candidat à la présidentielle, en qualifiant les négociations entre les socialistes et le gouvernement de «combine pourrie». «Le NFP ce n’est pas un parti unique, mais une coalition. Jean-Luc Mélenchon n’en est pas le chef», avait déclaré de son côté le premier secrétaire du PS, samedi, dans une interview au quotidien régional la Dépêche, appelant le fondateur de LFI à «argumenter plutôt qu’à invectiver et menacer».

Hollande, une «machine à tromper»

Alors qu’il était devenu plus rare, ces derniers temps, de l’entendre dans des médias autres que les siens, Jean-Luc Mélenchon a également répondu aux déclarations de François Hollande, qui a estimé, dans une interview à la Tribune dimanche, que le PS était devenu «le pôle central de l’Assemblé». Après l’avoir qualifié de «menteur» jeudi soir lors d’une conférence devant les siens, le fondateur de LFI a cette fois-ci préféré le terme de «machine à tromper», lui reprochant d’avoir mené une «double négociation» avec le Premier ministre, en parallèle de celle menée par Olivier Faure.

L’ancien élu de l’Essonne puis des Bouches-du-Rhône a également salué la personnalité du chef du gouvernement, qu’il imagine être en train de se préparer pour «la prochaine élection présidentielle» : «Monsieur Bayrou est un homme très habile. Tous ceux qui le prennent pour une chiffe molle inconsistante se trompent. C’est un homme extrêmement résolu, a-t-il insisté. Et s’il peut lui arriver d’avoir de la faiblesse physique à tel ou tel moment, sa manière de conduire sa politique est celle d’un guerrier. Ce n’est pas un mou.»

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Добавить комментарий

Ваш адрес email не будет опубликован. Обязательные поля помечены *