Cessez-le-feu à Gaza : la nuit avant, “on espérait ne pas être tué au dernier moment”

Dans la nuit précédant le cessez-le-feu, Areej Herzallah, une mère de famille de 40 ans, a passé une nuit blanche dans une tente à Al-Qarara, près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Elle a confié au Monde qu’elle espérait ne pas être tuée au dernier moment, car “c’est toujours plus violent juste avant les cessez-le-feu, parce que l’armée israélienne essaie de faire pression sur le Hamas”.

Les tirs ont résonné toute la nuit, jusqu’au matin. “Coups de feu, bombardements, roquettes… On était tous ensemble, à se tenir les uns les autres…”, a-t-elle raconté. “Et quand 8h30 est arrivé, le début officiel du cessez-le-feu, on s’est réjouis, en pensant que c’était fini ! Mais non. Les combats se sont poursuivis, encore.”

Le Hamas n’a pas fourni à temps les noms des trois otages qui devaient être livrés dans la journée, avançant des “raisons techniques”. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a alors déclaré que le cessez-le-feu ne commencerait qu’à la réception de la liste.

Le Monde