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Après le quotidien la Tribune en 2012, après 20 Minutes en 2024, bientôt au tour des Echos d’arrêter leur édition papier ? Selon le site d’information l’Informé, le grand journal économique détenu par LVMH (Bernard Arnault) y réfléchit. Sa direction vient de mener une étude en interne pour documenter les conséquences qu’aurait un arrêt de la parution du journal imprimé selon deux hypothèses temporelles : un arrêt dès cette année, ou en 2028, et leur impact sur les lecteurs et la publicité.
Selon les résultats de cette étude, rapportés par l’Informé, la suppression du journal papier en 2025 ferait disparaître près d’un quart des ventes. Car selon un décompte réalisé en novembre par l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias, les Echos ont encore près de 21 000 abonnements papier et vendent chaque jour 4 400 exemplaires en kiosque – contre 80 340 exemplaires numériques. Mais la fin du journal papier, si elle était aujourd’hui mise en œuvre, pèserait lourdement sur les recettes publicitaires du titre. Selon plusieurs sources citées par l’Informé, l’édition imprimée concentrerait encore la moitié des dépenses des annonceurs et les économies réalisées sur les coûts de fabrication et de distribution ne seraient à ce jour pas compensées. Les Echos aggraveraient donc leurs pertes qui se sont élevées à 3 millions d’euros en 2024.
A nos lecteurs
Quant à l’hypothèse 2028, un moment où la diffusion papier se sera encore érodée, elle prévoit qu’une sortie du papier serait bénéfique pour les Echos, puisqu’elle permettrait de réduire fortement les pertes, à condition que la publicité perdue sur le support physique se retrouve dans le numérique. Alors, à quand le grand changement ? Interrogé par l’Informé, le PDG du groupe les Echos-le Parisien, Pierre Louette, refuse de répondre et se contente de confirmer que «le groupe a mené, à la demande du conseil de surveillance, une étude qui a simplement confirmé qu’en l’état, l’arrêt du papier n’était pas une option».
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