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Ce pourrait être le titre d’un roman. De l’ombre à l’aube est celui qu’Edward Perraud s’est choisi à l’heure de la cinquantaine passée. Comme un premier bilan ? Plutôt l’aboutissement d’une trilogie débutée en 2018 avec Espaces et prolongée trois ans plus tard par Hors temps. «Après l’espace et le temps, ce dernier volet d’un triptyque s’inspire cette fois de la lumière, comme une trinité des concepts scientifiques dans l’approfondissement de la connaissance des lois de l’univers.» Dans le texte censé décrire la démarche de ce voyage musical, le batteur entrevoit plus loin «une réflexion sur l’influence de la présence d’objets célestes singuliers aussi invisibles que fascinants, appelés les trous noirs. Là où se concentre à l’extrême la matière du ciel quand les forces d’attractions gravitationnelles dépassent celle de la vitesse de la lumière !» Ce sera pour lui l’occasion de «penser autrement le déroulement du temps musical qui change radicalement quand il est confronté au concept de temps cosmologique.»
L’érudit musicien semble intarissable en la matière, lui dont le mémoire de DEA présenté à l’Ircam traitait de l’influence des concepts astrophysiques dans la musique contemporaine. «Le temps a une dimension géographique. C’est quelque chose de très inspirant. Un son qu’on émet, c’est comme un décret d’un temps qui naît. Il y a une dimension très rituelle, comme une mystique de la matière astrophysique.» Plus prosaïquement, o
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