François Bayrou souhaite scinder le projet de loi sur la fin de vie en deux textes distincts : l’un portant sur les soins palliatifs, l’autre sur l’aide à mourir.
- L’aide à mourir est une question de conscience, tandis que les soins palliatifs relèvent d’un devoir de la société.
- Le projet de loi sur la fin de vie avait été porté par le gouvernement de Gabriel Attal, mais son examen a été interrompu par la dissolution de l’Assemblée en juin 2024.
- Ce texte devait légaliser le suicide assisté et, dans certains cas, l’euthanasie, dans des conditions strictes.
Enjeu politique
Chez les partisans de l’aide à mourir, le mécontentement prévaut. Ils craignent l’abandon de ce volet, même si l’entourage du Premier ministre assure que les deux thèmes seront examinés dans la “même temporalité parlementaire”.
Pour François Bayrou, l’enjeu est aussi politique. Plusieurs membres de son gouvernement ont exprimé leurs fortes réticences sur l’aide à mourir.
“Un moyen d’aller plus vite”
La députée Stéphanie Rist (Renaissance) estime que scinder le texte en deux “peut être un moyen d’aller plus vite et d’être plus efficace”.
Le Premier ministre court cependant le risque de mécontenter une partie de son camp, comme la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, favorable à une reprise rapide des débats sur un texte global.
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