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Depuis des années, tout un tas de community managers zélés se sont appliqués à installer dans nos esprits, à coups de vidéos sur les réseaux sociaux, de stories, de posts… l’idée que l’extrême droite est banale et anodine, sympa quoi. Et force est de constater que ce qui était impensable hier est devenu parfaitement acceptable aujourd’hui. La petite musique ambiante faite de racialisation des identités, de négation des droits humains, d’instrumentalisation et de hiérarchisation des religions, de sexisme débridé et de complotisme délirant trouve à présent tout naturellement son chemin dans les urnes. Tranquillement et sur tous les continents. Désormais, la norme, c’est la capacité des dirigeants à frapper fort, à transgresser. Il semble que nous soyons entrés dans un «concours de turgescence» planétaire, autrement nommé «concours de bites». A présent, gouverner, c’est la mettre sur la table. Le sujet principal étant de savoir qui aura la plus grosse. Tout le reste semble n’avoir plus aucune importance.
«L’énergie masculine est bonne»
C’est dans ce contexte qu’il y a dix jours, Mark Zuckerberg, patron de Meta, a déclaré au micro de Joe Rogan, un grand ami podcaster complotiste de Donald Trump : «L’énergie masculine est bonne. La société en est remplie, mais la culture d’entreprise essaie de s’en détourner. Toutes ces formes d’énergie sont positives, mais une culture qui fait un peu plus la part belle à l’agressivité a ses mérites.» Phrase qui, en soit, comporte une certaine ironie
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